Je n'ai malheureusement pas pu me rendre à New York cette fois, il m'aurait plu d'être présente, ne fut-ce que pour voir combien les choses ont changé depuis ma dernière visite. Il faut savoir, et c'est l'anecdote qui revient à chaque fois que je raconte ma visite à Ground Zéro....lorsqu'on se dirige vers le site, au plus on se rapproche, au plus une drôle de sensation vous étreint. La première fois, je mis cela sur le coup de l'émotion, New York étant mon rêve de gamine et le Ground Zero un incontournable. Pourtant, à la deuxième et troisième visite en ces lieux, le même sentiment m'a envahi. Quelque chose d'indescriptible...Malgré le bruit des excavatrices, des grues, les cris de contremaîtres, le va -et-vient des énormes camions....dès que l'on longe le chantier en venant du mur de cuivre...on entre dans un monde étouffant et quasi silencieux. Je le répète, cette sensation est troublante, surtout qu'elle s'accompagne du silence de la plupart des touristes. Un sentiment bizarre s'installe, la poitrine se serre, les larmes coulent, et l'incrédulité s'installe.
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