Cinq siècles de domination européenne, avec son cortège d’injustices, n’ont pas réussi à étouffer ce qui fait battre le cœur des Andes et que l’on perçoit toujours dans le moindre hameau, dans chaque vallon, parmi les touffes d’herbe de la puna où paissent vigognes et alpagas, le long des rues pavées et aux carrefours des villes de l’empire disparu.