Nerua, visite guidée dans un monde contemporain avec tout ce qui lui appartient : l'exploration de sensations, être dérangé, questionné, étonné, emballé, affolé, dérouté...
"Maman", l'araignée de Louise Bourgeois
Melon grillé à la menthe, éclats de concombre, pamplemousse et kéfir
A droite : Tomates en sauce, herbes aromatiques et fond de câpres
Infusion de parmesan (30 mois) caillé, larmes de truffe, pain croquant et shiso vert
Accord mets & vins avec une bière brune
Foie gras végétal, concentré de calamars acidulé et coriandre
A gauche : le chef Josean Martinez Alija. A droite : Bar accompagné de radis, bouillon de persil et légumes
Pêche au thym accompagnée de crème douce à la pomme de terre
Chocolat pur du Venezuela, sablé piquant de massepain
Macarons : bière, fraise, courgette, thé earl grey, pomme, amande et café
Rhubarbe rôtie, crème de pomme, agrumes et basilic glacé
A droite : Crème au café en trompe l'oeil
Prendre place sur une table immaculée met tout de suite le doute, comme si l'on ne vous attendait pas. Tiens les couverts sont chauds, ils sortent du lave-vaisselle. Les tables dansent sur le parquet.
Mais en fait, tout n'est que prétexte pour nous tromper. Nous tromper de la meilleure infidélité que ce soit : il n'y a pas d'ordre établi, les codes dans l'oubli. Ca n'a pourtant rien d'une aventure prétentieuse, trop moderne, illisible ou incompréhensible.
De tableaux en tableaux, les émotions se projettent, imprègnent les murs nus. Au fond, pas besoin de déco, l'enthousiasme et les saveurs habillent la salle.
Le repas est une fenêtre ouverte sur l'art. D'ailleurs le regard déambule autour et s'arrête sur les contours de la célèbre araignée de Louise Bourgeois. Il n'y a qu'elle pour vous pondre une bestiole aussi sympathique.
Je ne sais pas si le Guggenheim est une source d'inspiration pour le chef, une chose est sûre, les assiettes sont de véritables oeuvres vivantes.