« Guillermo Coria a toujours fait preuve de respect à mon égard. Par contre, David… Je l’ai pourtant accompagné sur le circuit cadets jusqu’à ses 16 ans et quand j’ai été nommé capitaine, il a dit à la presse qu’il ne me connaissait pas. Il m’ignore complètement, » ajoute Vazquez lors d’une interview donnée à la radio argentine Métro.
Le capitaine argentin admet ses différences avec le natif de Cordoba : « nous sommes des personnes différentes mais, si nous perdons des rencontres, c’est parce que l’équipe adverse est meilleure que nous. » Les relations entre Nalbandian et Vazquez s’étaient crispées après la défaite l’an passé en demi-finale face à la France. A l’époque, l’ancien finaliste de Wimbledon avait envisagé de quitter la sélection de Coupe Davis. « J’avais tenté de discuter avec lui », affirme Vazquez, « mais il avait décidé de reprendre l’avion avant le reste de l’équipe. Le tennis est un sport individuel mais nous devons être unis en coupe davis. Il y a des joueurs qui ne pensent qu’à leur égo et qui estiment que le rythme de l’équipe doit être calqué sur le leur. »
Voilà qui ne promet pas de réchauffer l’ambiance alors que Del Potro, Nalbandian, Chela et Monaco vont affronter la Serbie de Djokovic. Vazquez ne devrait pas faire de vœux os au poste de capitaine. A ce sujet, Gaston Gaudio, l’ancien vainqueur de Roland-Garros, enfonce le clou : « Vazquez connait bien le tennis mais son caractère n’est pas compatible avec des joueurs professionnels. »