C’est donc d’un commun accord que les territoires de l'Angola, du Botswana, de la Namibie, de la Zambie et du Zimbabwe, ont décidé de relier entre eux les quatorze parcs nationaux et réserves naturelles présents sur leurs terres respectives dont les fameuses chutes Victoria et le delta de l'Okavango. Cette initiative sonne comme un renouveau en matière d’écotourisme dans cette région du monde, faisant de la zone des bassins des fleuves Zambèze et Okavango la plus grande réserve protégée de la planète, d'une superficie équivalente à la moitié du territoire français. Le projet a notamment pour objectif la conservation de la biodiversité, le développement durable des communautés locales, l'essor de l'écotourisme et le partage des ressources de la région. La région est riche en espèces rares, notamment des guépards, des lycaons, des rhinocéros et des antilopes sables. Elle est également habitée par quelques 250.000 éléphants.
De l’écotourisme en Afrique ?
On constate sur le continent africain une répartition très inégale des arrivées touristiques. Selon les chiffres avancés par l’organisation mondiale du tourisme(OMT), l’Afrique enregistre seulement 4% de touristes par an alors que l’Afrique représente 22% de la surface terrestre et 15% de la population mondiale. Cependant, l'Afrique du Sud, la Zambie, le Zimbabwe et Madagascar sont les destinations les plus prisées en Afrique, surtout pour le tourisme écologique, qui continue de connaître un essor spectaculaire. Plusieurs pays africains devraient profiter des retombées du tourisme : Le Zimbabwe, par exemple, qui cible les écotouristes depuis des années, a enregistré dans ses caisses plus de six milliards de dollars en 2010 (chiffres de l’OMT), faisant du tourisme la troisième source de devises étrangères, après l'agriculture et les industries extractives. La zone Okavango-Zambèze arrive donc à point nommé pour favoriser cet échange de ressources qui a longtemps fait défaut en Afrique.
Source : L'équipe de Voyageons-autrement.Com