Le moment du bilan est venu pour les marques qui exposaient dans les différents Salons de prêt-à-porter à Paris et de faire les comptes en matière de visibilité et des contactes.
Beaucoup d’entre eux ne sont pas satisfaits de l’organisation des salons et surtout pour celui de 60 Days. En premier lieu le fait de payer le même prix que les exposants du salon Who’s Next en sachant pertinemment que le niveau d’affluence n’est pas du tout le même n’a aucun sens. Le niveau de publicité et de visibilité même au sein de halls de la Porte de Versailles a été presque inexistant. J’ai eu connaissance du 60 Days à l’interieur même du Salon du Prêt-à-porter et de la bouche d’une autre blogeusse.
Les marques se sont donc organisées afin de récupérer un peu de l’argent dépensé dans le salon car pour beaucoup d’entre elles il s’agit d’un investissement très important.
Quelques unes des marques se voient même obligés de fermer boutique car les promesses et la mauvaise mise en place d’organisateurs du salon les ont déçus et ruinés.
Il est évident que ces salons sont une vitrine au niveau international et encore plus dans la capitale même de la mode. A mon avis se sont les trois salons (Prêt-à-porter, Who’s Next et 60 days) qui ne se sont pas présentés au monde sur leur meilleur jour.
Le prêt-à-porter à un niveau aussi bas en question de qualité, d’acheteurs et de marques elles-mêmes c’est une chose très triste à voir.
J’espère que les organisateurs du 60 Days auront un peu de respect pour leurs clients et que nous ne perdions pas des marques qui, malgré la crise en matière de création, se sont montrés plus qu’à l’hauteur de mes espérances.
L’avenir nous dira si le monde de la mode porte aussi un cerveau et qui sait s’en servir.
Eva