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Grace

Publié le 08 septembre 2011 par Olivier Walmacq

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Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 2009
Durée: 1H25

L'histoire: Madeline Matheson, enceinte de huit mois, est déterminée à accoucher naturellement et non à l'hôpital. Suite à un accident, le bébé qu'elle porte meurt dans son ventre. Néanmoins, elle décide de mener à terme sa grossesse. Après l'accouchement, le bébé revient miraculeusement à la vie. C'est une petite fille et elle s'appelle Grace.

La critique d'Alice In Oliver:

Le lien mère/enfant reste un sujet extrêmement difficile et déroutant, surtout quand ce lien concerne la mère et son nourrisson.
Pourtant, en la matière, le cinéma horrifique peut se targuer de quelques références. Au hasard, on citera Chromosome 3, de David Cronenberg, et Rosemary's Baby, de Roman Polanski.

Visiblement, ces deux classiques du cinéma d'épouvante ont largement influencé Paul Solet pour réaliser Grace.
La trame de ce film d'horreur pourrait se voir comme une copie et/ou une séquelle de Chromosome 3. Attention, SPOILERS !
Madeline est enceinte de huit mois et la jeune femme est déterminée à accoucher de façon naturelle.

Malheureusement, un drame survient. Suite à un accident, le bébé meurt dans le ventre de sa mère. Madeline est totalement dévastée.
Mais peu importe, la jeune femme veut mettre au monde son nourrison décédé. Pourtant, un miracle se produit: la jeune femme finit par accoucher et le bébé est bel et bien vivant ! C'est une petite fille et elle s'appelle Grace.

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A partir de ces différents éléments, Paul Solet établit une réflexion sur la maternité et les liens existant entre la mère et son rejeton braillard.
Mais le cinéaste roule aussi sur les traces de ses prédécesseurs en abordant également le regard d'une société doucement indifférente.
Paul Solet joue alors la carte du gore, de l'humoir noir et de la suggestion, le tout avec un budget assez limité (5 millions de dollars).

Pourtant, malgré une mise en scène efficace et un talent évident, Paul Solet ne parvient pas toujours à convaincre.
Grace souffre évidemment de la comparaison avec ses modèles. En résumé, Paul Solet n'est pas David Cronenberg, ni Roman Polanski.
De ce fait, difficile d'être surpris par cette péloche horrifique, certes tout à fait regardable, mais qui ne casse pas trois pattes à un canard non plus.
Paul Solet paraît un peu écrasé par ses propres références cinématographiques. Un film un peu "ob-Solet" en fin de compte...

Note: 10/20


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