Laure manadou est dans les temps. C'est le principal enseignement de cette première journée de Coupe de France à Lyon, où la Française et son nouvel entraîneur Lionel Horter ont semblé satisfaits du déroulement des opérations. Diminuée par une gastro-entérite depuis quatre jours et pas totalement remise du stage intensif effectué pendant quinze jours aux Seychelles, Manaudou a tout de même signé un temps plus que convenable (8'36''9) sur le 800m.
C'est un temps de même valeur que celui réalisé l'an dernier au même endroit avant les Mondiaux de Melbourne, et il est même plus rapide de deux secondes par rapport à celui décroché en novembre à Montpellier. De quoi rassurer le nouveau coach de la championne olympique, désormais entraînée au pôle France de Mulhouse. «La façon de faire est très convenable et la façon qu'elle a eu de gérer sa course est très intéressante. On est dans une phase d'apprentissage y compris dans les compétitions et en ce qui me concerne, je suis en train de bâtir des repères avec elle. J'essaie de comprendre comment elle fonctionne.»
Manaudou a fini sa journée en bouclant ses séries du 50m dos en 29''61. Mais la tête de nombreux observateurs est déjà tournée vers le 400m qui sera disputé samedi. Après la performance de l'Américaine Katie Hoff, 18 ans, qui n'est passée qu'à sept centièmes du record du monde de Manaudou (4'02''13), la réponse de cette dernière est très attendue. «Je n'ai pas d'objectifs chronométriques. Bien sûr, j'aurais de la pression parce que, comme Katie Hoff a fait 4'02'', tout le monde va s'attendre à ce que je me rapproche. Mais je vous rassure, je ne vais pas faire 4:02, même 4'03'' ou 4'04'', il ne faut pas compter dessus» a tenu à rectifier immédiatement la triple championne du monde. La montée en puissance sera progressive, avec un premier rendez-vous du 20 au 27 avril aux Championnats de France, qualificatifs pour les Jeux Olympiques
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