L'absence de politique en France pour résorber la problématique de l'analphabétisme et de l'illettrisme constitue un signe de l'absence de volonté de proposer aux immigrés et aux étrangers, les moyens de s'adapter à notre langue et à notre écriture.
Or cette action est hautement symbolique du souci de bien accueillir l'Autre, de montrer qu'il a une place dans notre
pays, et de la préoccupation de lui permettre plus que de simplement s'insérer : s'adapter à notre culture, notre mode de vie, notre organisation sociale, nos insitutitons...
Le peu d'intérêt pour cet enjeu éducatif fondamental qu'est la pratique d'une orthographe et d'une grammaire assimilées par tous les jeunes scolarisés dans notre pays est sans doute un autre signe de l'incompétence à mettre en place les conditions d'un apprentissage démocratique de l'écriture et de la lecture (lire la rubrique Illettrisme).
C'est une bien mince consolation de savoir qu'il nous incombe, à nous écrivains publics administratifs, et bénévoles pour la plupart d'entre nous, de rémédier aux déficiences de la République et des services publics.
A comparer les situations auxquelles je suis confronté, je préfère toujours jouer le rôle d'un conseiller en écriture, que de me substituer à la personne censée savoir lire, écrire et compter; comme le savaient faire mes grands-parents.
Sans faute d'orthographe.
La Journée Internationale - appelée par les uns Journée Internationale de lutte contre l'anaphabétisation, et par
les autres Journée Internationale de
l'alphabétisation, ne serait-elle qu'un marronnier de la rentrée permettant d'utiliser le temps médiatique disponible de certains médias ?
Si tel est le cas, il est bien possible qu'elle soit devenue la Journée de promotion de l'indifférence à l'illettrisme et à l'analphabétisme.
Que la Paix soit avec nous.
J'ai dit
Plume Solidaire.
Source : UNESCO
La Journée internationale de l’alphabétisation 2011 célèbre la paix
Le 8 septembre, le monde entier célèbre la Journée internationale de l’alphabétisation. L’édition de cette année porte plus particulièrement sur la relation entre l’alphabétisation et la paix. L’UNESCO remettra à New Delhi (Inde) les prix internationaux d’alphabétisation Confucius et Roi Sejong, qui récompensent des projets du Burundi, des Etats-Unis d’Amérique, du Mexique et de la République démocratique du Congo. Dans la capitale indienne, se tiendra en outre (8 au 10 septembre) une conférence internationale intitulée organisée par le gouvernement indien dans le cadre de l’Initiative E-9 de l’UNESCO.
Chaque année, lors de la Journée internationale de l’alphabétisation, l’UNESCO dresse devant la communauté internationale le bilan de l’alphabétisation et de l’éducation des adultes dans le monde.
Malgré des efforts multiples et variés, l’alphabétisation reste un objectif difficile à atteindre : quelque 793
millions d’adultes ne possèdent pas les compétences de base en lecture et en écriture, ce qui signifie en d’autres termes qu’un adulte sur cinq est analphabète ; 67.4 millions d’enfants ne
sont pas scolarisés et ils sont plus nombreux encore à fréquenter l’école de manière irrégulière ou à abandonner leurs études.