From what I've seen, you're magnificent / You fight evil with all you do / Your every act is spectacular / It makes me lay here and love you
De ce que j'ai vu, vous êtes magnifiques / Vous vous battez avec le mal avec tout ce que vous faites /
Votre chaque acte(loi) est spectaculaire / Il me rend mis ici et l'amour vous
From what I hear, you are generous / You make sunshine and glory too / When you walk in things go luminous / It makes me lay here and love you
De ce que j'entends, vous êtes généreux / Vous faites le soleil et la gloire aussi / Quand vous marchez dans des choses vont lumineux / Il me rend mis ici et l'amour vous
From what I know, you're terrified / You have mistrust running through you / Your smile is hiding something hurtful / It makes me lay here and love you
De ce que je sais(connais), vous êtes terrifiés / Vous avez la défiance passant en courant dans vous
Votre sourire cache quelque chose de nuisible(blessant) / Il me rend mis ici et l'amour vous
It makes me lay here and love you / I'm filled with violet and red and blue / I've got a feeling from what I do / That you might lay there and love me too
Il me rend mis ici et l'amour vous / Je suis rempli de violet et rouge et bleu / J'ai un sentiment de ce que je fais / Que vous puissiez mettre là et m'aimer aussi
Cheyenne tu es lent dans ta voix, tes gestes, ta vie, tu retiens tout, tu crois tout retenir : Tu souffles sur une mèche de tes cheveux qui tombe régulièrement (la même) sur ton front, devant tes yeux, tu vas la souffler souvent, tic ou toc (?), avec "violence" quand tu es énervé, avec douceur quand tu es dubitatif, dans l'expectative... Ta femme dit que "la violence est partout mais on ne la voit pas"... Tu te regardes dans la glace, je crois entendre alors, entremêlées aux images, quelques notes de musique qui ressemblent étrangement à celles, lancinantes, de "Vol au-dessus d'un nid de coucou"... On parle de "Bonnie Prince Billy", je connaissais pas, c'est génial sa musique, ses chansons... Ta femme dit "ma vie va bien"... Ton père est mort, tu as fait la traversée Dublin/ New York en bateau pour aller aux funérailles, t'as la trouille de l'avion, sur le bateau - incroyable - t'as rencontré (une autre) femme dont la jambe est plâtrée, fantasme sexuel de ton pote à femmes à Dublin qu'avait fait l'amour avec la même... Ton père repose, tu es près de son lit, de son corps, de sa bouche définitivement close qui ne t'avait jamais parlé sauf pour te dire des insanités, il est 10h20, sur son bras nu tu vois tatoué son numéro d'Auschwitz : 212603... Et puis cette scène avec "l'artiste", cet ami que tu n'as pas vu depuis des années, que tu qualifies de vrai artiste... Il y a un bilboquet posé sur le bureau de Mordecai Midler, le chasseur de nazis... Un flic liliputien à la tête étrange te signale que la route est barrée par une gigantesque bouteille de whisky publicitaire... Un homme passe dans une rue déserte, torse nu, bedonnant, cape et petite culotte de superman, vous vous saluez, naturellement... Un canard bleu (sex toy ?) est posé au pied de la baignoire... Ton sweet bleu à manches longues porte la mention "Cheyenne Wyoming" : j'aime... Un vieil indien massif, imposant, au port royal, impeccablement vêtu d'un costard monte dans ta caisse à la station service pendant que tu paies le plein, tu ne l'as pas invité, il reste assis cependant, il ne dit pas un mot, tu démarres, au bout d'une longue route dans ce désert du New-Mexico, au milieu de nulle part, il te fait signe d'arrêter d'un geste de la main péremptoire (à l'indienne), il descend et tu le vois franchir une ligne de barbelés posée dans un champ, il marche vers un incroyable infini, plaine rase, buissons, montagne à l'horizon, si loin... Dans cette ville paumée tu es arrêté sur un parking, un tracteur agricole passe devant ta caisse, il a une remorque attelée, sur cette remorque vide, un homme est debout, accroche sa main aux ridelles pour se tenir, il est grand et maigre, il a le visage émacié, une petite moustache carrée, il ressemble à Adolph Hitler... Utah : Dans cette chambre de motel où tu es, la télé est allumée sur un "show" de l'hyper réac sexy craquante bandante gouverneure Sarah Palin... La serveuse dit " que le chagrin n'est pas une destination finale"... Tu te réveilles un peu naze après avoir picolé la veille au soir, un "souffle" te réveille plus exactement ; dans le jardin devant la fenêtre / la baie vitrée, un bison "doré presque blanc" rumine et souffle (c'est lui), paisible, placide... L'ancien gardien nazi d'Auschwitz (bourreau-humiliateur de ton père) que tu as retrouvé dit (tu le fais parler, il te parle en s'adressant au mur de la cahute, à voix haute, forte, claire, précise) que "De l'autre côté des barbelés on regardait, nous aussi, la neige... et Dieu regardait Dieu..." Il dit encore que "Dieu est une belle paresseuse et immobile qui n'a envie de rien faire..." Tu l'as fait se déshabiller à présent, après avoir entendu sa confession, il est très âgé, plus de quatre-vingt-dix ans, il marche nu dans la neige, dans cette solitude glacée, tu le laisses, il marche volontairement, tu t'en vas, tu démarres avec violence, dérapage contrôlé dans la glace et la neige sur cette route qu'on ne voit pas... Tu peux rentrer chez toi, tu as changé, tu es nouveau, moi, je reprends Bucéphale pour rentrer aussi chez moi... C'est tout