Opération « En 2012, licencions la droite » # 1

Publié le 08 septembre 2011 par Jeunegarde

2012, une année cruciale pour la France qui va élire en mai son 7e président de la République en pleine tempête économique et sociale.

2012 c’est aussi 10 ans de gouvernance sans partage de l’UMP au niveau national (Présidence, Assemblée nationale, Sénat), tempérés par les succès de la gauche aux scrutins locaux, derniers remparts à la politique ultra-libérale conçue par et pour les plus nantis.

2012, 10 ans après l’accession au 2e tour de J-M. Le Pen, le choc de l’élimination du candidat Socialiste, dès le 1e tour, ne laissant qu’un choix entre démocratie et dictature… !

Là où Jacques Chirac, porté une 2e fois au pouvoir avec les voix de la gauche, aurait du créer un gouvernement composé d’une représentation équilibrée des forces, eu égard aux circonstances « exceptionnelles » de sa réélection, il a finalement favorisé l’ascension de Nicolas Sarkozy et son cortège d’idées d’ultra-droite… Et le vers entra dans le fruit ! Chassant ouvertement sur les terres du Front National, de part son statut de Ministre de l’Intérieur (un tremplin inespéré !), il fait alors une campagne à double casquette alternant entre candidat (sans cravate) et ministre (avec cravate) et remporte la Présidentielle en 2007. On ne saura d’ailleurs faire le distinguo entre les déplacements du cravaté ministre (aux frais de la République) et ceux du candidat (à ses frais) quand le discours, lui, était à chaque fois celui du candidat…


2012 – Ensemble le changement (Super-Résistant 87) par jeune-garde87

2012, le temps du  bilan de ces cinq années de gestion UMP-Sarkozy. Et quelle claque ! L’état de grâce (bien court) est aujourd’hui bien loin…  Jamais Président n’a été aussi impopulaire. « Je ne suis pas élu pour être populaire » dit-il ? A ce jour, moins de 30% des français lui font « confiance », comme échaudés après avoir acheté au prix fort une soi-disant nouvelle lessive qui ne tient pas les nombreuses promesses vantées dans la séduisante publicité matraquée à tue-tête à qui voulait (et ne voulait pas) l’entendre.

Devait-elle laver plus blanc que blanc ? Elle tache et divise les fibres qui tissent la société française. Devait-elle sentir bon l’avenir ? Elle empeste les vieilles eaux croupies du nationalisme additionné de vieille rance-France cocardière !

Ne nous a-t-elle pas promis le claquement vivifiant de la prospérité et du bonheur ? Difficile, quand l’irritation rend la vie rêche et piquante comme une mauvaise toile de jute…

Le bilan et les chiffres sont donc là, indéfendables malgré la « crise » (des fameuses “subprimes”, les même que NS rêvait en 2007 pour notre pays !) : un taux de pauvreté jamais atteint, des acquis sociaux piétinés, des chiffres du chômages accablants, une dette abyssale… Sans compter les scandales à répétition, les Affaires Bettancourt, Woerth, cet insolent blinbling, le Fouquet’s, le yacht, le « casse toi pauv’ con », les expulsions de Roms (en tramway accessoirement), la réception des dictateurs Méditerranéens en grande pompe (dont l’illustre et « de nouveau fréquentable » Khadafi),  la presse écoutée et soumise aux pressions du pouvoir (L’association Reporters sans frontières a classé la France 44e dans son classement 2010, contre 35e en 2008 et 31e en 2007 !), cet entêtement jusqu’à la dernière limite à propos du « bouclier fiscal » et j’en oublie sûrement…

N’importe quel dirigeant d’entreprise devant un Conseil d’administration présentant de tels résultats se ferait sortir sous les huées ! Les citoyens inscrits sur les listes électorales représentent ce « Conseil d’administration » de la France ! Qu’on en tire les conséquences qui s’imposent !

Mais alors en 2012 : Avec quelles nouvelles tapageuses accroches marketing la majorité sortante va t-elle haranguer les foules pour vendre sa mauvaise poudre ? Nous le saurons bientôt…

La France ne doit pas succomber à l’hypnose de leurs formules faciles, tel l’insecte esclave de sa soif de lumière s’écrasant sur le tube de néon bleu-fluo dont il ne distingue pas là qu’il est précédé d’une fine maille électrisée qui le grillera net ! Quelle duperie ! Voilà donc là un enjeu pour l’opposition que nous représentons : révéler le véritable discours, le véritable projet, dénoncer le saupoudrage prétendument social, alors qu’il est clair que ce parti ne roule et n’arrose de véritables avantages que les hyper-riches !

A nous de rétablir une justice sociale en France, à nous de proposer une alternative crédible, un projet efficace pour tous, où chacun aurait sa part du gâteau et contribuerait à l’effort national à hauteur de ses moyens !

La situation que nous laissera la droite ne sera pas facile, nous le savons bien… Mais nous relèverons le défi et la France sera à nouveau fière de ce qu’elle fut : la nation des Droits de l’Homme, le terreau des Lumières, un pays de justice et d’équité !


Tags: 2012, élection présidentielle, Nicolas Sarkozy, PS