--L'association Espoir n'organisera pas sa traditionnelle épreuve des 10 kilomètres. Explications?
La fin de l'Espoir
:Christian Esplandiu
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La nouvelle est tombée comme un coup de massue lors de l'assemblée générale de l'association Espoir, samedi dernier: le conseil d'administration a décidé de ne pas organiser les Foulées de l'espoir en 2008. Cette course - un 10kilomètres comptant pour les championnats de France -, devenue mythique au fil des ans en était, à sa dixième édition. Elle se déroulait sur l'un des plus beau site de l'Aquitaine, entre Bassin, cabanes ostréicoles, port de plaisance et esplanade de la jetée, et attirait pas moins de 400 concurrents.
Budget et réglementation.
«La nouvelle réglementation en vigueur pour 2008, et en particulier le
point concernant le contrôle antidopage, est incompatible avec le
budget de notre association», explique Jeannine Fonck, la présidente,
«et par ailleurs, la sécurité de la course ne peut plus être à son
maximum, en raison du manque de bénévoles et des actes d'incivilité des
automobilistes qui déplacent les barrières, arrachent la rubalise, et
tentent même d'intimider les signaleurs.» Jeannine Fonck reconnaît,
nostalgique, que «c'était une belle course». Elle ajoute cependant
qu'il est «préférable d'être raisonnables et de terminer l'aventure sur
la dixième édition, qui fut un succès». Avec la course, disparaît
également le fondement même de la compétition dont les bénéfices
servaient toujours une bonne cause, comme, par exemple l'achat, l'an
dernier, d'un caméscope pour l'atelier des patients de la Tour de
Gassies, une institution de rééducation d'accidentés. La page est
tournée, et déjà toute l'équipe pense à organiser une manifestation
sportive d'un autre type qui pourrait porter pour nom «entre terre et
mer». Mais, il faudra attendre quelque temps pour en savoir plus. En
attendant, Espoir poursuit son action de soutien envers les plus
défavorisés. Comme l'aide alimentaire ou en produits de puériculture,
l'avance de produits pharmaceutiques, le don de matériel ménager, les
conseils aux demandeurs d'emploi et les interventions pour des
logements d'urgence. Et pour trouver quelques euros, les bénévoles de
l'association participent à des vide-greniers et au salon des loisirs.
La fin des Foulées ne signifie pas que Jeannine Fonck et son entourage
baissent les bras, la mobilisation reste intacte et tous ont le regard
tourné vers l'avenir.
Parions que la nouvelle équipe aura pour projet : stade et piste d'athlétisme intercommunal et organisation optimale de ce type de course à pied
Jean-Robert Bos