En effet, il y a aujourd’hui un malaise profond dans les territoires : les élus locaux ont sans cesse été stigmatisés par le Président de la République. Ils sont toujours autant en butte aux suppressions des services publics, aux fermetures de classes, de bureaux de poste, d’hôpitaux, de maternités… Ils n’ont pas accepté la réforme territoriale ni la suppression de la taxe professionnelle qui a mis à mal l’autonomie fiscale des collectivités territoriales.
En outre, suite aux négociations entre le Parti socialiste et ses partenaires, la gauche se présente rassemblée dans la grande majorité des départements. Elle mène une campagne active sur le terrain, grâce à des candidats à l’écoute des élus locaux et des territoires. De son côté, la droite se présente souvent divisée (exemple récent de Paris où le récent problème provoqué par un ancien collaborateur de Sarkozy avec une liste dissidente pousse l’UMP à l’exclure …), et ce, malgré les nominations à diverses responsabilités auxquelles tant le Président du Sénat que le Président de la République ont procédé tout au long des derniers mois pour tenter d’étouffer toute tentation de dissidence.
Ces manœuvres politiques n’entament en rien la sérénité de nos candidats, malgré un mode de scrutin injuste et largement favorable à la droite, ni celle du groupe socialiste au Sénat, plus que jamais déterminés à mener une campagne victorieuse, au service des territoires et de l’alternance démocratique au Sénat.