Depuis l'éléction de Nicolas Sarkozy à la tête de l'état, des bruits ont circulés sur l'état de santé psychiatrique du président. J'ai fais un billet à ce sujet, mais le meilleur que j'ai vu se trouvait sur bétapolique, j'ai malheureusement égaré
l'adresse.
Ce sujet est donc revenu, depuis quelques jours, sur le devant de la scène, le sémillant Jean-François Kahn souvent précurseur a lancé le débat d'une façon particulièrement crue: Nicolas Sarkozy est fou.
Courrier international vient de relayer un article de Lluis Bassets paru jeudi dans El pais en Espagne
qui titrait : Sarkozy ce grand malade.
Le Journal s'est vu refusé la publicité de sa une à la régie publicitaire de la RATP,
Rue89 nous révèle que le groupe Lagardère vient de demander à ses
kiosquiers de cacher la Une de Courrier international.
Il n'y aura donc pas de métro, ni de bus pour Courrier international et une présence invisible en Kiosque pour cette couverture :
Il n'y a pas de quoi à fouetter un chat, mais il y'a là tout de même une évolution sociétale. En effet il est de notoriété publique que Jacques Chirac était atteint de maladie bipolaire mais cela
n'a jamais été utilisé par ses adversaires, ni mis sciemment sur la place publique (tout comme l'affaire de Mazarine pour son illustre prédécésseur). Cela relevait auparavant de la sphère
privée, mais depuis la dérive récente du pouvoir pipolisé, ce sujet vient maintenant davantage au devant de la scène. C'est une des contreparties de la pipolisation.
Cela traduit également un plus grand intérêt des Français pour les maladies psychiatriques qui ne sont plus simplifiées à leur plus petit dénominateur commun : La Folie. Et cela
est en soit une bonne chose.
La véritable folie dans cette affaire est la craintes de la régie publicitaire de la RATP et du groupe Lagardère face au délirium trémens potentiel du président. Cela fait beaucoup rire car là se
situe la limite entre la communication qui a tant utilisée la pipolisation, et la perte de la maitrise de cet objet de communication de président pipolisé.
Cet avatar pipolisé vit donc sa propre vie médiatique à l'insu du plein grés du Président. Heureusement les gardes-chiourmes indutriels veillent au grain.