genre: action (interdit aux - 12 ans)
année: 2009
durée: 1h35
l'histoire: Un parrain de la mafia chinoise a remplacé le coeur de Chev Chelios par une prothèse qu'il doit régulièrement stimuler en envoyant des décharges électriques.
la critique d'Alice In Oliver:
Oula ! Aïe ! Outch ! Aaaaaarrrgh !!! Autant de termes évocateurs pour ce film d'action qui fait furieusement mal au derche: un véritable sommet de douleur anale ! Bienvenue dans Hyper Tension 2, réalisé par le duo Mark Neveldine/Brian Taylor, qui pousse donc le concept à l'extrême pour se second volet.
D'entrée de jeu, le film a le mérite de présenter les hostilités, en ressuscitant son personnage principal, à savoir Chev Chelios (Jason Statham), toujours à la recherche de son coeur originel.
Notre cher héros est donc muni d'un coeur artificiel à la durée de vie éphémère. Pour survivre, il doit régulièrement le régénérer et le stimuler via quelques décharges éléectriques. Le scénario d'Hyper Tension 2 est donc exactement le même que dans le premier, à la seule différence que les deux réalisateurs poussent la connerie à l'extrême, signant une bouserie sans nom et jusqu'au-boutiste.
Pour cela, les deux cinéastes ne reculent devant aucune excentricité, accumulant les séquences grossières et putassières.
Les exemples sont nombreux et s'étalent sur une durée d'une heure et 35 minutes de bobine. Clairement, le but est d'annihiler définitivement le cerveau du spectateur, gavé d'images clippesques, d'accélérations et de ralentis, le tout dans un bordel sans nom, le film semblant assumer sa nanardise volontaire.
Dans ce gigantesque n'importe nawak, Jason Statham s'en donne à coeur joie: il alimente son coeur par le biais d'une batterie de voiture, en appliquant des fils électriques sur sa langue. Par la suite, il volera le collier électrique d'un chien, tout en bastonnant des gangsters de passage.
C'est sans compter une séquence de frottage dans une course hippique, à la limite du porno, Jason Statham enfourchant comme une bête la belle Amy Smart, aussi jolie qu'inutile dans cet étron flotteur.
A se demander à quoi tournent Mark Neveldine et Brian Taylor pour signer un tel ramassis de vomis, frôlant souvent l'overdose.
Volontairement grotesque, Hyper Tension 2 joue la carte de l'hystérie, le film n'ayant jamais peur de se tourner au ridicule, mélangeant à la fois l'univers du jeu vidéo totalement décomplexé, le film de gangster, les poursuites survoltées, voire la parodie de film de monstres (Hyper Tension 2 se transformant alors en un affrontement entre un Jason Statham, devenu une sorte de Godzilla, contre un criminel un peu trop agité).
Pourtant, à force de jouer la carte de la surenchère (tant sur le fond que sur la forme), Hyper Tension 2 finit par devenir un véritable OFNI cinématographique, à la fois grossier, braillard, idiot, neurasthénique mais étrangement fun.
Allez comprendre...
Note:
Note nanardeuse: 20/20