En introduction du parcours, des panneaux rappellent les étapes de conception et de réalisation d'une bande-dessinée, les techniques ainsi que le rôle de chacun de ses créateurs, de l'idée du scénariste au travail des couleurs de l'imprimeur.
Honneur à Hergé avec l'emblématique Tintin. Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce musée, c'est la façon dont la scénographie donne vie à l'oeuvre et aux personnages des auteurs de BD en installant des décors liés aux univers sans utiliser pour autant de produits dérivés, cette volonté aussi et ainsi d'associer l'auteur à ses albums; une version-représentation 3D à la fois clin d'oeil et hommage.
Pour Hergé, l'espace propose une lecture des albums à travers les interactions entre les personnages, les pays visités, les types des personnages et présente en vitrine les influences littéraires, récits et romans de la génération de Hergé dont le contexte se retrouve dans ses albums. Sur un écran défilent des photographies de lieux, d'objet d'art puis les dessins inspirés de ces références.
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D'autres espaces sont consacrés aux grands noms de la BD : E.PJacobs ( - Black & Mortimer - dont chaque panneau s'ouvre sur l'un de ses propos : " Conan Doyle demeure mon grand favori " - " habile mélange de la raison et de mystère, du normal et de l'anormal " ), Franquin, Tibet, Peyo, Roba, Paul Cuvelier... Tous se retrouvent dans ce Musée de l'imaginaire, la galaxie d'artistes de la BD, promenade toujours mise en scène sur leurs univers, du village des Schtroumpfs ( dont une vitrine présente tout de même la fameuse Flûte à six schtroumpfs -) aux Idées Noires de Franquin, mais aussi Ric Hochet, Alix parmi les monuments antiques, parmi tant d'autres.
- pour le plaisir, quelques bureaux... -
- Gaston Lagaffe - Black & Mortimer - Spirou -
Ce musée, c'est avant tout l'historique, la naissance de la BD et de tous ces célèbres personnages, à travers l'histoire de la relation de la BD à la presse, l'apparition de strips dans la presse quotidienne puis la publication de magazines spécialisés dont les noms des collaborateurs sont ceux qui vont laisser leur marque dans le 9ème art ( parutions du Journal de Spirou en 1938, du Journal de Tintin en 1946 ).
C'est un plaisir de suivre la collection de couvertures originales du Journal de Tintin ( une par année de 1946 à 1988 ) accompagnée d'une fresque en verre dont le dessin en noir et blanc date l'apparition des personnages devenus célèbres nés sur les pages du magazine.
Très intéressant espace que celui qui explique l'utilisation de la BD pour la publicité, présentant les strips imprimés en bas de pages des journaux, des strips parfois à suivre avec un personnage récurrent pour un produit, comme ce Grenadier Victoria pour les chocolats du même nom ( dessin Albert Weinberg pour le Journal de Tintin )
Enfin, un espace central relate le musée, ces grands moments, les rencontres, à travers des photographies noir et blanc. J'ai beaucoup aimé ce principe du musée dans le musée, de donner vie à sa propre histoire, de témoigner de sa vocation et de sa dynamique.
- 1989 - Interview de Morris, Roba et Dupa -
- 1994 - Rencontre avec l'américain Burne Hogarth, dessinateur de Tarzan -
- 1998 - Réception de la statue en bronze de Tintin ( oeuvre de Nat Neujean )
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- Le site officiel du Centre Belge de la Bande Dessinée ICI -
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- Balade pour la reprise sur ces pages du rendez-vous :
- avec Mango -
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Une exposition prenante d'une richesse iconographique et documentaire remarquable installée au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation dans les locaux qui furent occupés par la Gestapo.
- Pour en savoir plus, le site ICI -
Cette expo là, c'est Choco qui vous la présentera ;) -
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- Un Schtroumpf de Peyo, scénariste et dessinateur belge - Un billet biographique ICI -
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