Les liens filiaux ne sont pas toujours évidents. Est-on toujours obligé d’aimer son enfant? Peut-on détester ses parents? C’est autour de ces difficiles rapports que se déroule l’histoire de « Tu seras mon fils« .
La relation père/fils est parfaitement exploitée jusque dans ses extrêmes les plus noirs ; un père méchant, cruel, qui semble totalement dépourvu d’amour pour son fils et un fils justement, sensible, faible et espérant encore de son père un possible pardon, un possible changement. Chaque scène apporte une intensité dramatique supérieure et renforce le malaise présent entre les deux principaux protagonistes. Sans exubérance ou excentricités, le long métrage monte en puissance – renforcé par des airs d’opéra et le soleil saint-émilionais -, renforce ses bases et projette le spectateur dans un jeu d’amour/haine stupéfiant et parfois extrêmement glacial.
Un excellent thriller psychologique que ce film avec des acteurs absolument phénoménaux. Quel puissance de jeu de la part de Niels Arestrup ; je suis sortie de la salle absolument bluffée.
On ne choisit ni ses parents, ni ses enfants !