Influencée par les billets deMo’et d’Emmynequi ont beaucoup aimé cet album, c’est sans hésitation que je l’ai choisi en l'apercevant dans les rayons. Sans elles, je l’aurais certainement ignoré car le résumé en lui-même ne me plaît pas outre mesure.
Un père, ouvrier français, n’ayant jamais voyagé et ne connaissant pas un mot d’espagnol, décide du jour au lendemain de tout quitter pour partir sur les traces de son fils, un jeune étudiant qui vient d’être enlevé en Colombie, sans doute par les FARC, comme Ingrid Bettancourt et tant d’autres étrangers. C’est parce qu’il n’a aucune confiance dans les services diplomatiques qui ne semblent pas savoir grand-chose que ce père s’en va ainsi à l’aventure, seul, sans préparation et sans expérience, affronter des dangers bien réels. Il fera de belles rencontres avec des personnes qui n’hésiteront pas à l’aider mais l’aspect que j’ai le plus apprécié c’est la redécouverte de soi et le retour sur ses sentiments et ses souvenirs de père que fait cet homme complètement perdu et démuni tout d’abord mais qui, par le biais de son carnet intime, se remet en question et revit en quelque sorte. Je m’attendais à de la violence et c’est à une double quête qu’on assiste, comme le dit Emmyne, celle du fils à retrouver mais aussi celle de l’homme qu’il est devenu. Les dessins sont au service de l’histoire, sans particularité remarquable et cette simplicité même m’a plu. J’ai hâte maintenant de savoir la suite, évidemment. Au nom du fils de Clément Belin et Serge Perrotin (Ciudad Perdida) Première partie (Futuropolis, 2011, 48 pages)
Participent aux BD du mercredi:
Je participe aussi au challengePalsèches de Mo', au Top BDde Yaneck. (Note: 16 /20)