Ainsi, la stratégie de vouloir capturer à tout prix des dividendes est inutile, au vu notamment des importants frais de transactions facturés par les courtiers escompteurs.
La date de déclaration: cette date est celle à laquelle une entreprise déclare qu’elle va verser un dividende, le plus souvent annoncé trimestriellement par voie de communiqué par le conseil d’administration.
La date de clôture des registres: après avoir déclaré qu’elle versera un dividende, la compagnie fixe une date de clôture des registres avant laquelle l’investisseur doit être actionnaire pour recevoir le dividende.
La date ex-dividende: cette date équivaut habituellement à deux jours ouvrables avant la date de clôture des registres. L’investisseur qui achète ou vend des actions entre la date ex-dividende et la date de clôture des registres doit comprendre que l’action se négocie sans ses dividendes durant cette période. Ainsi, c’est l’ancien propriétaire des actions, et non le nouvel acheteur, qui recevra le dividende si la transaction a lieu à la date ex-dividende ou après. Par contre, en achetant l’action avant la date ex-dividende, l’investisseur s’assure de recevoir le futur versement de dividende. Lors de la journée même du ex-dividende, le titre boursier débute la journée avec une évaluation moindre d’un montant équivalent au dividende versé. Ainsi, si l’entreprise XYZ verse un dividende de 0,50$ lors de la journée ex-dividende, l’action sera négociée vers 19,50$ au lieu du cours de fermeture précédent de 20,00$.
La date de versement du dividende: il s’agit de la date de paiement à laquelle les dividendes sont déposés dans les comptes des actionnaires. Ces derniers peuvent constater un délai d’un jour ou deux avant de pouvoir visualiser les sommes à leur encaisse.
DOMINIQUE LAMY
Suivez-moi sur Twitter: @domlamy