Quatrième de couverture :
Un matin d'été ordinaire, trois bombes explosent dans une haute tour du quartier de la Défense. Toutes les personnes qui étaient entrées dans le gratte-ciel périssent dans l'effondrement. Toutes, sauf une. Vigo Ravel, quelques minutes avant l'attentat, a entendu des voix dans sa tête qui lui ordonnaient de fuir. Et il a survécu. Il comprend alors qu'il détient un secret qui pourrait changer la face du monde. Mais il ne suffit pas de connaître un secret, si grand soit-il. Encore faut-il en comprendre l'origine. Qui sont ces hommes qui le traquent ? Quelle énigme se cache derrière le Protocole 88 ? Que signifient les voix que lui seul semble pouvoir entendre ? Il est des mystères qui valent tous les sacrifices. Même celui de l'âme.
Mon avis :
Après avoir lu deux livres d'Henri Loevenbruck, j'ai eu envie de continuer l'aventure. D'autant plus que je le suis maintenant via Facebook et qu'il m'apparaît (virtuellement, certes) très sympathique.
Ce roman de 508 pages m'a attiré de par son titre ("syndrome" qui me fait penser à maladie et "Copernic" qui me fait penser à science) et par la couverture que je trouve assez énigmatique. Parfait pour un thriller.
Les deux thèmes de ce roman sont la schizophrénie et la machination. Ah, deux éléments qui nous font déjà nous poser beaucoup de questions ! Le personnage principal que le lecteur suit est Vigo Ravel. Schizophrène conscient de sa maladie, il sait qu'il ne doit pas écouter les voix qu'il entend dans sa tête. Et pourtant, c'est une de ces voix qui le sauve de l'attentat à la Défense. Dès lors, que croire ? A qui faire confiance ? Cette lecture est au départ assez perturbante puisque l'on ressent la détresse de Vigo, surtout lorsqu'il se rend compte qu'il est vraiment seul, et que l'on se demande s'il est malade ou non. D'autant plus qu'il est amnésique et ne se souvient de rien jusqu'à ses vingt-cinq/vingt-six ans je crois.
Puis l'histoire se complexifie nettement, ce qui se traduit notamment par un nombre de plus en plus important de personnages dans le récit. C'est une stratégie vraiment intéressante.
Le vocabulaire utilisé est très facile d'accès. Parfois, certains dialogues m'ont parus surfaits, mais sans que la sensation m'empêche de profiter de ma lecture.