Bella ouvre son coeur à Edward Cullen
Par L'Autre Monde
@LautreMonde1
Retrouvez ici les personnages de la saga Twilight dans le sixième chapitre de "Mes plus belles années ou non!",une fan fiction écrite par Ankoda (et corrigé par Coralie) .Si vous désirez lire les cinq premiers chapitres, rendez vous sur le côté droit du site dans la catégorie "Fan Fiction d'Ankoda"
Alice me guida jusqu'à sa chambre et s'excusa du fait que je devrais partager son lit. En effet, à part la chambre de ses parents et celle d'Edward, il n'y avait que le bureau de son père et une pièce vide, pas encore aménagée.
Je lui assurais avec un pauvre sourire que c’était très bien comme cela, qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiète pour moi. Je la remerciais de partager son lit avec moi. En fait, je n'étais pas très enthousiaste à l'idée de dormir avec elle ; ce n'était pas une étrangère mais on ne pouvait pas dire non plus que c'était une amie.
Je commençais à me demander si je n'aurais pas mieux fait de rester seule chez moi.
Sa chambre était meublée comme le reste de la maison, avec beaucoup de goût mais dans un style très romantique. Un grand lit à baldaquin blanc en fer forgé avec des voilages et du linge de lit à fleurs roses, assorti au papier peint et aux rideaux. Des meubles, blancs également et deux grands tapis vieux rose couvraient le parquet ancien.
- Ta chambre est magnifique, Alice.
- Oui, mais ma mère me prend toujours pour une petite fille. J'aurais apprécié quelque chose de plus moderne, me répondit-elle en souriant. Sauf que je n'ais pas eu le choix, elle avait déjà tout installé à notre arrivée, comme pour ses clients. Et encore ! A eux, elle leur demande leur avis ! ajouta t-elle en riant.
- Au fait, on devrait peut-être faire moins de bruit pour ne pas la réveiller, non ?
- Qui ça ? me demanda t-elle d'un air étonné ?
- Eh bien, ta mère !
- Oh, elle n'est pas là. Elle travaille sur Seattle la semaine et ne rentre que du samedi au lundi matin.
- Ah, OK.
Je ne voulais pas paraître indiscrète en lui posant plus de questions, d’autant plus qu’elle ne m'avait rien demandé à propos du comportement de mon père au bar. Et puis j'étais trop épuisée pour cela.
Cela devait se voir car elle me dit :
- La salle de bains est là. Elle m'indiqua une porte. Si tu veux te changer et nettoyer le sang sur ton cou, n'hésite pas à prendre une douche ou un bain. Tu n'as qu'à me donner ton manteau, je vais le passer à la machine.
- Merci Alice, c'est très gentil, mais je ne veux pas abuser de ta générosité.
- Mais non, ne t’inquiète pas. Et puis, si on ne le lave pas de suite, tu n'auras plus qu'à le mettre à la poubelle !
Elle avait raison. Je lui donnais donc ma parka. Elle fila aussitôt au rez-de-chaussée et, après avoir pris quelques affaires dans mon sac, je me rendis à la salle de bain.
Une salle de bain pour elle seule alors que, chez moi, nous partagions à trois une pièce beaucoup plus petite.
Je pris mon temps sous la douche et j'en profitais pour pleurer un bon coup à l'abri des regards compatissants, l'eau chaude emportant mes larmes.
En enfilant mon pyjama, je me sentais un peu mieux. Je ne cessais de me répéter que la situation avec mon père n'était pas si grave, que tout allait s’arranger. Au pire, il ne me restait plus longtemps à patienter avant que je ne parte pour une fac à l'autre bout du pays et que je ne me construise une nouvelle vie loin de Forks, de ma famille et de celles que je prenais pour des amies.
Quand j'entrais dans la chambre, Alice était déjà couchée et n'avait laissé qu'une lampe de chevet allumée. Elle semblait dormir, tournée sur le coté.
Je m'allongeais et éteignis la lumière.
- Bonne nuit Bella, murmura t-elle.
- Oh, je t'ai réveillée ! excuse-moi d'avoir occupé ta salle de bains aussi longtemps.
- Il n'y a pas de soucis, je me suis servi de celle de mes parents, dit-elle d'une voix endormie.
- Ton père n'est pas rentré ?
- Non, mais ne t'inquiète pas. Quand il est de garde, il dort dans son cabinet en ville entre deux interventions.
- Ah d'accord. Je te laisse dormir. Bonne nuit Alice, et encore merci.
- De rien, bonne nuit.
Je me tournais également sur le coté pour être dos à elle, décidément mal à l'aise de dormir dans ce lit. Je n'avais jamais partagé de lit avec quelqu'un avant, hormis quand j'étais petite et que j'allais me glisser entre mes parents.
Alice était très belle mais j'aurai préféré dormir avec son frère. Aussitôt cette pensée sortie de mon esprit de perverse, je me réprimandais toute seule « Bella essaye plutôt de dormir que de penser à être allongée contre le corps du beau gosse qui doit se trouver à quelque pas de toi ! »
J'étais si fatiguée un peu plus tôt ! Cependant, la douche semblait avoir emporté ma fatigue avec mes pleurs et le sang de mon père. Impossible de m'endormir.
J'entendis le souffle d'Alice se faire plus régulier et un léger ronflement m'apprit qu'elle avait réussi à trouver le sommeil, contrairement à moi.
Je ne voulais pas la réveiller en me tournant et comme je commençais à avoir soif, je préférais sortir doucement du lit et me rendre à la cuisine.
J'hésitais devant les autres portes de l'étage, me demandant laquelle était celle d'Edward, puis je descendis les escaliers sur la pointe des pieds, tout en prenant garde à ne pas finir sur les fesses.
Je me dirigeais à la lumière de la lune jusqu'au frigo.
Je me versais du lait dans un verre que j'avais trouvé sur l'évier quand une voix derrière moi me fit sursauter.
- Et bien, fais comme chez toi !
Je lâchais le verre qui, miraculeusement ne se brisa pas mais répandit son contenu sur mes pieds nus et le sol.
- Bordel de merde ! Edward, tu m'as fait peur !
Je posais la bouteille de lait et mis une main sur mon cœur pour en calmer les palpitations. Edward se tenait à la même place que tout à l'heure, appuyé sur le comptoir-bar qui séparait la cuisine du reste de la pièce. Sauf que maintenant il ne portait plus qu'un boxer noir avec son teeshirt. Je forçais mon regard à remonter vers son visage et sentis le rouge me monter aux joues. Il avait l'air de trouver la situation hilarante.
J'entrepris de m'essuyer les pieds ainsi que le carrelage avec du papier absorbant.
- Je ne t'ais pas entendu arriver ! tentais-je de me justifier, un peu honteuse de m'être fait surprendre me servant dans le frigo, sans avoir demandé à personne.
En plus, j'avais été vulgaire, ce qui ne m'arrivait pas souvent.
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- Excuse-moi Bella, dit-il en souriant, je ne voulais pas te faire peur. Je venais boire un verre moi aussi.
- Je t'en pris, fais comme chez toi, lui répondis-je avec un sourire, heureuse de voir qu'il n'était pas vraiment fâché.
Je m'écartais de son chemin et ne sachant pas quoi dire, je retournais vers les escaliers pour aller me recoucher. Mais à peine avais-je fais quelques pas qu'Edward me dit :
- Attend, Bella. Est-ce que tu veux discuter un peu ?
Il tenait à la main deux verres de lait et en tendait un dans ma direction.
- Et, je crois que tu as oublié ceci, non ?
J'étais plutôt méfiante. De quoi voulait-il me parler alors que nous ne nous étions pas adressé la parole depuis plusieurs jours déjà?
Mais je n'avais toujours pas sommeil et j'avais très envie de connaître un peu plus ce garçon qui m'intriguait depuis une semaine.
- Oui, dis-je en attrapant le verre, je n'ai pas osé me resservir. Tu ne veux pas dormir ? Il est tard !
- Je n'arrive pas à dormir.
- Moi c'est pareil.
- C'est surement normal avec ce qui c'est passé ce soir. Viens, on va s'assoir.
Je le suivis jusqu'au canapé mais je m'assis le plus loin possible de lui.
- Je ne vais pas te manger tu sais !
Il dit cela avec son adorable sourire en coin et un air coquin, qui semblaient affirmer le contraire. Je rougis à nouveau et balbutiais :
- Je n'aime pas être trop près des gens que je ne connais pas.
Son sourire disparut aussitôt.
- Ah oui, j'avais remarqué tes problèmes de comportement en société !
Son ton sarcastique ne me plaisait pas du tout.
- Eh ! Qu'est-ce que tu veux dire par « problèmes de comportement » ?
- Oh, par exemple, lundi, lorsque l'on s'est rencontrés tu as été tour à tour sympa puis froide, mardi, tu m'as carrément envoyé balader en cours d'histoire et, depuis, tu te planques en laissant même tomber tes amies.
- Mes amies ? Ah oui bien sur, celles qui ne m'invitent même pas quand elles sortent le vendredi soir ?
Je commençais à vraiment m'énerver mais j'essayais de me maitriser pour ne pas lui donner raison à propos de mes « problèmes de comportement ».
- Elles ont voulu t'inviter mais, vu comme tu réagis avec elles depuis qu'elles ont chacune un copain, elles ont laissé tomber. Et je les comprends ! Savais-tu au moins, avant ce soir, qu’Angela et Ben étaient ensemble depuis mercredi ? Elle n’est pas censée être ta meilleure amie ?
- Qu'est-ce que cela peut te faire de toute façon ? Cela ne te regarde pas ! Angela n'avait qu'à venir me parler si elle voulait que je sois au courant. Et si elles avaient vraiment voulues que je vienne au Lodge ce soir, elles me l'auraient demandé !
- Répond-moi franchement Bella, serais-tu venu si elles t'avaient invité ?
Voyant que je ne répondais pas il continua :
- Non, tu ne serais pas venu et tu sais pourquoi ? Parce que tu n'aurais pas supporté de les voir tous heureux alors que toi tu te complais dans ton malheur. Tu ne veux même pas essayer d'apprendre à connaître de nouvelles personnes qui s'intéressent à toi. Tout de suite tu te refermes comme une huitre !
J'avais déjà eu ce genre de conversation avec Jessica et même avec Emmet qui trouvait que je n'avais pas assez d'amis. Cela ne me plaisait pas en temps normal mais là, après les évènements de la soirée avec mon père, j'éclatais en sanglots.
Je savais que c'était ridicule de pleurer pour ça, après tout qu'ils aillent tous se faire voir si je ne leur convenais pas ! Mais je ne pouvais pas arrêter mes pleurs. Me faire dire mes quatre vérités par Edward, ce garçon qui était si beau et qui me plaisait tant, m'avait profondément blessé.
- Oh Bella, excuse-moi, je ne voulais pas te blesser!
Il s'approcha de moi et hésita un instant avant de prendre mes mains dans les siennes.
- Je suis désolé, je n'avais pas le droit de te dire tout cela. Et vu ce qui c'est passé dans ce bar avec ton père, peut être qu'il y a de bonnes raisons à la façon dont tu te comportes avec ceux qui t'entourent.
Je regardais ses mains qui réchauffaient les miennes en les caressant doucement et sans savoir pourquoi ni comment, je me mis à parler. Tout ce que j'avais toujours gardé pour moi, tout ce que je n'avais jamais dit à personne, pas même à Angela.
- Mon père à rencontré ma mère il y dix sept ans alors qu'elle venait d'arriver à Forks fuyant Seattle et un homme qui l'a battait, le père de mon frère Emmet. Celui-ci n'avait que quelques mois et ma mère, le même âge que moi aujourd'hui, seize ans. Mon père a dix ans de plus qu'elle.
Elle a vite compris que ce jeune adjoint du shérif de la ville, tombé fou amoureux d'elle au premier regard, serait une bonne solution à ses problèmes. Il avait une maison et, bien que n'étant pas très riche, il avait tout de même de quoi les nourrir, elle et son bébé. Elle n'avait pas prévu de rester longtemps mais elle tomba enceinte et mon père la demanda en mariage. Elle se dit qu'après tout ici ou ailleurs, pourquoi ne pas rester à Forks où ses enfants auraient un père pour s'occuper d'eux.
Mon père adopta Emmet et nous éleva du mieux qu'il le put pendant que ma mère vivait enfin sa jeunesse. Elle reprit ses études pour devenir institutrice à la maternelle de Forks. Un comble, vu qu'elle n'a jamais était capable de s'occuper de ses propres enfants.
J'ai toujours su qu'elle trompait mon père, comme tout le monde d'ailleurs ici, à part mon père. Quand elle partait plusieurs jours avec de prétendues copines, le laissant se débrouiller seul avec nous deux et son travail, c'était normal car, disait-il « elle a eu une jeunesse difficile ».
Je ne sais pas trop ce qui lui à fait ouvrir les yeux mais l'année dernière, le jour de mon anniversaire, il a subitement décidé de l'interroger sur la raison de ses fréquents allers-retours à Port Angeles, où il lui arrivait même de passer la nuit.
Elle lui répondit tout simplement qu'elle voulait divorcer car elle avait rencontré quelqu'un d'autre.
Je me rappellerais toujours ce moment : je m'apprêtais à souffler mes bougies quand soudain mon père renversa la table d'un geste rageur, envoyant mon gâteau d'anniversaire s'écraser par terre.
Pendant trois mois, j'ai vécu des moments très difficiles car il refusait d'accepter la vérité.
Je fis une pause dans mon récit et levais les yeux vers Edward pour savoir si je pouvais continuer ou si je l’ennuyais. Son regard bienveillant m'encouragea à poursuivre. Mes larmes, qui s'étaient arrêtées, recommencèrent à couler car ce qui allait suivre était la partie la plus difficile à raconter.
- Il a d'abord fait du chantage à ma mère en disant que si elle partait il se tuerait. Elle lui a répondit qu’elle ne le croyait pas. Alors il tenta de se pendre à un arbre, dans le bois au bout de notre jardin. C'est Emmet qui le sauva de justesse. Ensuite grâce à son statut de shérif, il fit une enquête sur l'amant de ma mère et partit le chercher chez lui, à Port Angeles, dans l'intention de le tuer ainsi que ma mère.
Je crois qu'il compter se suicider par la suite. Cette fois, c'est moi qui réussis à le faire revenir à la raison après l’avoir poursuivi avec Emmet et Rosalie dans les rues de Port Angeles, où il conduisait comme un fou, grillant tous les feux rouges.
Grâce à la dextérité de Rosalie et la rapidité de sa voiture, nous sommes arrivés en même temps que lui devant chez le type et je l'ai convaincu de faire demi-tour en le suppliant.
Je pensais qu'il s'était enfin fait une raison mais, quelques jours plus tard, il dit à ma mère que si elle voulait que son amant reste en vie, il fallait qu'elle reste à Forks.
Je ne m'étais pas encore rendu compte qu'elle avait des sentiments pour cet homme. Je croyais que ce n'était qu'un parmi tant d'autres. Mais quand elle avala une boite d'antidépresseurs, je compris que je m'étais trompée. Ma mère était amoureuse pour la première fois de sa vie à trente deux ans et comme elle ne pouvait pas vivre avec l'homme qu'elle aimait, elle préférait mourir.
Je l'ai retrouvé inconsciente en rentrant du lycée. Si j'étais arrivée un quart d'heure plus tard, elle serait morte. Mais elle a était transportée en urgence à l'hôpital et s’est rétablie après un lavage d’estomac.
Ce soir là, j'ai forcé mon père a avoir une discussion avec moi. Je lui ai dit que je ne voulais plus jamais revoir ma mère et que s'il continuait à essayer de la garder près de lui malgré tout, je ne voudrais plus jamais le voir lui non plus, quitte à fuguer.
Je lui ai dit que je les détestais tous les deux pour ce qu'ils venaient de me faire subir et que maintenant il fallait qu'il pense un peu à ses enfants s'il ne voulait pas nous perdre aussi. De toute évidence, elle, il l'avait perdue pour toujours.
J'ai conscience d'avoir été très dure avec lui ce jour là, mais il avait besoin d'un électrochoc. D'ailleurs, c'était trop tard pour Emmet qui, avant tout cela le considérait comme son véritable père mais qui depuis ne le respecte plus. Je pense qu'il croit que c'est la faute de Charlie si notre mère nous a abandonné.
Elle est partie vivre avec son amant à Phœnix, en Arizona. Elle a parlé une fois de me faire venir vivre avec elle. Hormis cela, elle ne nous donne jamais de nouvelles et ne s'inquiète pas de ce que nous devenons. En un an, je ne l'ai vu qu’à deux reprises, lorsqu’elle est venue chercher des affaires à la maison, profitant de l’absence de mon père.
Il n'est presque jamais là, passant ses journées au travail et, comme tu as pu le constater ce soir, il s'est mis à boire, un peu trop depuis quelque temps.
Je n'osais pas regarder Edward. Je retirais mes mains des siennes pour essuyer mes larmes, me sentant mieux que je ne l'avais été depuis très longtemps. Parler m'avait fait du bien, comme si je m'étais déchargée d'un énorme poids qui pesait sur mes épaules sans en avoir eu conscience avant.
Le silence devenait pesant cependant. J'espérais ne pas l'avoir embarrassé en lui racontant ma vie.
Mais il parla enfin :
- Tu as bien fait de me dire tout cela, Bella. Tu peux avoir confiance en moi, je n'en parlerais à personne.
Je croisais enfin son regard et me remis à pleurer, mais cette fois-ci c’était le soulagement d'avoir enfin trouvé quelqu'un sur qui, je le lisais dans ses prunelles émeraudes, je pourrais m'appuyer et qui me réconforterait. Cela faisait trop longtemps que j'essayais de cacher mes faiblesses et ma souffrance. J'avais pleuré quelques fois dans les bras d'Angela mais elle n'avait jamais saisi l'ampleur de mon mal être.
Edward tout doucement, comme pour ne pas m'effrayer, me pris dans ses bras et me serra contre lui. J'inspirais profondément son odeur et posais ma tête sur son épaule.
Il nous allongea délicatement sur le canapé et nous recouvrit d'un plaid, qui était posé sur le dossier.
J'avais l'impression d'avoir enfin trouvé ma place dans ce monde.
- Est-ce que c'est pour cela que tu es comme ça ? Enfin tu sais, je veux dire méfiante et…
- Oui, le coupais-je. C'est pour ça. Je me suis dit que si mes parents étaient capables de me faire autant souffrir, il ne fallait que je compte que sur moi, que je ne pouvais plus avoir confiance en personne et je me suis pas mal renfermée sur moi-même.
Avant, j’étais différente. Je m'éclatais bien avec Jessica et Angela et je n'avais aucun problème à m'intégrer dans la petite bande avec qui tu étais ce soir.
Mais, après le divorce de mes parents, je n'ai plus jamais étais la même.
J'avais enfoui ma tête dans son cou et il posa une main sur mes cheveux pour les caresser.
- Maintenant, je suis là pour toi. N'hésite jamais à me parler, je serais toujours là pour t'écouter.
Je me redressais pour pouvoir le regarder. Il avait l'air sincère mais je savais que j'aurais besoin de plus de temps pour lui faire entièrement confiance. Mais c'était assurément un bon début.
« Un début de quoi d'ailleurs ? » me dis-je. Malgré la proximité de nos corps et le fait que je le trouvais magnifique, je ne sentais pas d'attirance sexuelle entre nous, enfin pas pour le moment.
Il se rapprocha de moi et posa ses lèvres sur les miennes très brièvement.
- Dors Bella, il est tard. Tu dois être fatiguée.
Je reposais ma tête sur son épaule et m'endormis presque aussitôt avec l'impression que rien de mauvais ne pouvait m'arriver tandis que j'étais dans ses bras.