Il a pris ses fonctions hier, lors d’une cérémonie officielle. 4ème producteur de pétrole d’amérique latine, la Colombie est au centre des critiques car la sécurité se dégrade face aux attaques répétées des rebelles marxistes. Pinzon a une formation d’économiste (il a travaillé pour Citibank) et il était auparavant l’adjoint du précédent ministre de la défense. Pinzon est conscient de la tâche qui l’attend.
« Nous sommes à un moment clé de la bataille que nous menons. Nous devons être innovants et prêts à répondre aux défis de nos opposants. L’ordre que j’ai reçu du président est simple : nous devons obtenir des résultats. » Présent à la cérémonie d’investiture, le président Juan Manuel Santos a rappelé « que l’ennemi était affaibli mais pas encore défait. Le nombre de terroristes que nous avons abattu a progressé de 20% en un an. »
Si la sécurité s’est considérablement améliorée en Colombie depuis une décennie grâce à l’aide des Etats-Unis pour éradiquer la production de cocaïne, les gangs et les guerillas marxistes continuent de mener la vie dure dans certaines régions du pays. Le président Santos a pris en main les rênes du pays il y a un an, succédant au populaire Alvaro Uribe. Aujourd’hui, la popularité de Santos diminue car les colombiens ont le sentiment que l’insécurité progresse.
Au niveau économique, la Colombie se porte bien, avec l’un des plus forts taux de croissance de la région. Pinzon estime qu’il faut utiliser les nouvelles technologies pour renforcer la sécurité en Colombie : « le trafic de drogue est un véritable fléau dans notre pays. Il est la source de tous les crimes commis ici et nous devons mettre tous les moyens pour y mettre fin. Nous allons sécuriser les frontières et avoir une capacité de défense que tout état démocratique doit avoir. J’ai la responsabilité d’une équipe de 440 000 hommes et femmes pour réussir ce combat."
Pinzon est accessoirement le fils d’un général et marié à la fille d’un officier de l’armée.
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