Cela fait beaucoup de nouveau tout ça. Par ailleurs, "nouveau" tout est relatif. C'est qu'à force de voir et de revoir la tignasse blonde des Saiyans et le trait de Toriyama, on en viendrait presque à croire que le jeu que l'on nous ressort chaque année est identique à son prédécesseur. Après près de 50 jeux vidéos parus sur l'univers Dragon Ball, Dragon Ball Z et Dragon Ball GT, la série peut-elle encore évoluer ? C'est le pari qu'a fait Spike en développant pour Namco Bandai Games ce Dragon Ball Z Ultimate Tenkaichi.
Présenté premièrement aux Japonais sous le sobriquet de Dragon Ball Game Project 2011, ce sont les fans qui ont finalement décidé du nom après que Namco Bandai leur a posé la question. Ainsi si le "Ultimate" nous fait penser à un jeu qui réunirait enfin tous les personnages de la licence ou du moins ne commettrait pas l'impair d'oublier des combats anthologiques, le "Tenkaichi" renvoie lui plutôt à la série des Tenkaichi qui est l'une des plus appréciées de ces dix dernières années parmi les fans de Dragon Ball. Spike a donc tout intérêt à réussir son coup sous peine de voir les joueurs tourner le dos pour de bon aux jeux de la saga.
C'est pour cette raison que les petits plats ont été mis dans les grands pour ce nouvel opus et même si les trailers mettent principalement en valeur les héros récurrents comme Son Goku ou Vegeta, voir au début d'une des vidéos mises à disposition, Son Goku dans sa forme Super Saiyan 3 botter les fesses (ou plutôt ici le ventre, vu le bestiau) de Janemba qui est un personnage exclusif au film 12, a de quoi rassurer sur l'étendue des personnages présents dans ce titre. Le roster bien que conséquent ne pouvant pas suffire à justifier un nouveau jeu, les développeurs promettent également un système de combat encore plus dynamique et toujours plus proche de ce qui a fait le succès du manga et des animés. Si les nombreux QTE que l'on peut apercevoir dans les screens PS3 ci-dessous ont de quoi faire peur, on espère tout de même que l'abondance de combos promise lors des joutes aériennes ne vire pas à l'indigestion et ne gâche pas en définitive le plaisir du jeu voire sa technicité. Autre point abordé dans le traiiler, la grande destructibilité des décors. Un crâtère naissant après un Canon Garric d'un Vegeta qui ne végète pas, c'est tout à fait appréciable lors d'un combat, reste à voir si ce n'est qu'exceptionnel ou alors si les arènes se marqueront durablement et constamment de trous tel le budget de l'Education Nationale.
Comme la mode actuelle est aux collectors (la nouvelle astuce des éditeurs pour amasser plus et qui fait un peu moins mal au séant des joueurs que les DLC), il semble logique de voir Namco Bandai s'engouffrer dans cette brèche et c'est pour cela que tous ceux qui s'acquitteront de la somme imposée par les revendeurs se verront offrir un joli coffret contenant une figurine de 18 centimètres de Gohan en mode Super Saiyan et, tenez-vous bien ... le jeu. Oui, Namco la joue un peu "cheap" cette fois-ci, mais que voulez-vous ma petite dame, c'est la crise.
Enfin, the last but not least, la création et la customisation de personnages utilisables dans le mode "Héros" semble être véritablement la nouveauté promue par les éditeurs. Chauve, chevelu, vert, bleu, petit, tout vous devrait être permis. Cet ajout (relaté dans une précédente news) pourrait d'autant faire plus son petit effet auprès des fans que vous pourrez utiliser votre personnage créé de toutes pièces en online. De quoi faire des concours de crêtes de toute beauté.
Prévu pour être sans doute le dernier DBZ sur consoles de salon de cette génération, Dragon Ball Z Ultimate Tenkaichi sortira sur nos terres le 28 octobre prochain sur les deux machines HD du marché et vu les titres programmés pour la fin d'année - et au grand désespoir d'Ariane - pas sûr que ce Dragon Ball Z Z Z réussisse à combattre tous les méchants (dans les rayons).