Au New York Times, le scandale de la Société Générale est l’occasion d’étudier comment l’élite française se construit et s’entretient. Entre ironie et vérité, cet article est à découvrir au plus vite! Il s’agit là d’un point de vue extérieur de notre monde des affaires. Osons lire ce que l’on pense de nous ! En voici un bref résumé. Le Club des 100, Polytechnique et l’ENA incarneraient l’élite à la française soit un art de vivre monarchique dans un pays démocratique. Ce club serait tout d’abord l’un des plus exclusifs qui soit de notre pays. Entre envie et dédain, l’auteur note la puissance de ce dernier. Fondé il y a 96 ans un nouveau membre ne peut être accepté que lorsque l’un d’entre eux décède. Les grands de la finance, de la politique et du droit se retrouvent ainsi chaque jeudi pour un déjeuner dans un prestigieux restaurant parisien. Officiellement, les affaires et la politique se trouvent exclus des sujets de conversation… L’article s’intéresse ensuite au pouvoir de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale d’Administration, notant que leurs diplômés se trouvent à la tête des quarante plus importantes entreprises françaises. Une certaine ironie qualifie les relations qu’entretiennent alors les deux écoles et le savoir qui y est enseigné. Soit une volonté de tout modéliser y compris le monde des affaires… Il s’agirait là d’un héritage de Descartes.
Cette aristocratie n’aime pas se voir mise sur le devant de la scène. Pourtant le scandale de la Société Générale a agi tel un projeteur sur ce petit monde. M. Bouton, président directeur général de la Société générale appartient à cette élite. Le journaliste s’étonne alors que ce dernier soit resté en poste alors que dans d’autres pays, il aurait été destitué voire même interrogé. L’élite française serait sclérosée et semblable à l’Ancien Régime. Les affaires et les scandales passent mais rien de plus.
Un changement serait cependant à l’œuvre. Les entreprises du Cac 40 génèrent à présent plus des deux tiers de leurs revenus à l’étranger, la moyenne d’âge de nos conseils d’administrations aux seins de nos grandes entreprises baissera de dix ans dans les cinq prochaines années. Les administrateurs auront alors tout juste cinquante ans. Le journaliste reconnaît enfin, que la France avait toujours connu des succès dans les domaines du luxe et de la mode. Il souligne également que de nouveaux fleurons ont désormais vu le jour. Citant alors des entreprises telles que Airbus, Totale ou encore Accor. La France serait elle en train devenir crédible aux yeux de certains américains ?
Ci-joint le lien pour quatre pages d’analyse entre justesse et excès. Si cela échoue direction la section business puis world business. Trouver alors l’article « In France, the Heads No Longer Roll. »
http://www.nytimes.com/2008/02/17/business/worldbusiness/17france.html?pagewanted=4&ref=worldbusinessIn France, the Heads No Longer Roll