Les sorties cinéma de la semaine / Mercredi 7 septembre

Voilà déjà 3 mois que l’on a découvert ce petit bijou indé : Putty Hill de Matthew Porterfield, et l’on ne s’en remet toujours pas !
Deuxième long métrage d’un cinéaste surdoué, quelque part entre Gus Van Sant et Larry Clark, c’est définitivement LA sortie à ne pas manquer cette semaine.
A noter que le film a fait la tournée des festivals : Festival International du Film de Berlin, Festival International des films indépendants de Buenos Aires, ou encore les Festivals du Film de Vienne, Atlanta et Boston.
De quoi ça parle ?
De Cory qui meurt d'une overdose d'héroïne à Baltimore. De sa famille, de ses amis, la veille de ses funérailles. De vie, de mort, de réel à façonner, de vide à étreindre.
C’est avec qui ?
Des acteurs anonymes, non professionnels, qui improvisent, directement castés dans la ville natale du réalisateur, Baltimore.
USA, 1H27, LIRE LA CRITIQUE DU FILM
Sans transition, le film-qui-va-faire-parler-de-lui de la semaine:
Présumé Coupable de Vincent Garenq, réalisateur remarqué pour Comme les autres, film à thèse sur l’homoparentalité masculine.
Il évoque cette fois-ci le scandale d’Outreau au travers du calvaire judiciaire vécu par Alain Marécaux.
"Présumé Coupable n’a pas l’ambition de traiter de l’affaire d’Outreau, mais a la volonté de faire réfléchir et de montrer comment, en France, un individu qui avait une vie rangée et qui ne demandait rien à personne a vu son existence basculer du jour au lendemain. Et comment il est passé d’un homme respecté et respectable à un violeur d’enfant", déclare ce dernier.
De quoi ça parle ?
D’Alain Marécaux, huissier de justice accusé à tort de pédophilie sur mineurs. D’une immonde erreur judiciaire qui a impliqué pas moins de 12 autres personnes (y compris son épouse), en 2001.
C’est avec qui ?
Philippe Torreton dans le rôle principal, Wladimir Yordanoff, Noémie Lvovsky et Raphaël Ferret … en juge Burgaud.
France, 1H42, CRITIQUE PROCHAINEMENT

Le cinéma iranien n’en finit plus de nous livrer des pépites (cf. Une Séparation) ! C’est dire si cet Au Revoir-là est attendu.
Mohammad Rasoulof s'est inspiré de son entourage pour réaliser ce film. Il souhaitait dénoncer la violence psychologique, avec pressions et menaces, exercée par l’Etat.
Aujourd’hui, il est accusé de propagande organisée à l'encontre de la République Islamique d'Iran et d'opposition au régime de Mahmoud Ahmadinjad. Il attend désormais le procès de son appel.
Au revoir a été présenté en Sélection officielle du Festival de Cannes 2011, dans la section Un Certain Regard. Il a obtenu le prix de la mise en scène, remis au cinéaste par procuration.
De quoi ça parle ?
D’une jeune femme enceinte et avocate dans l’Iran d’aujourd’hui, à qui l'on a retiré sa licence d’exercer. De sa décision : fuir.
C’est avec qui ?
Leyla Zareh, Hassan Pourshirazi et Benhame Tashakor.
Iran, 1H40, CRITIQUE PROCHAINEMENT

Cette semaine signe le retour de l’italien Nanni Moretti (La Chambre du fils) avec Habemus Papam présenté cette année en compétition au Festival de Cannes.
"Habemus Papam" est une locution latine, signifiant "Nous avons un pape".
De quoi ça parle ?
Du Conclave qui, après la mort du Pape, élit un successeur. De l’angoisse du nouveau souverain pontife qui ne parvient pas à sortir publiquement, place Saint-Pierre, là où tous les fidèles l’attendent…
C’est avec qui ?
Michel Piccoli dans le rôle du Pape, mais aussi Nanni Moretti et Jerzy Stuhr.
Italie, 1H42

Place à l’humour gras avec Votre Majesté signé David Gordon Green, réalisateur de Pineapple Express.
Le film s’inspire du genre épique.
"Notre long-métrage est né des films avec lesquels nous avons grandi, comme Conan le barbare et Le Dragon du lac de feu, tous ces films mélangeant habilement l'action et le fantastique", déclare Danny McBride, acteur principal.
De quoi ça parle ?
Des aventures du Prince Thadeous, obsédé sexuel raté et jaloux de son courageux frère Fabious. D’un château, d’une belle à sauver, d’un vilain magicien et d’une bombasse belliqueuse.
C’est avec qui ?
Danny McBride et James Franco, qui retrouvent pour la deuxième fois le cinéaste. Mais aussi : Zooey Deschanel, Justin Theroux et … Natalie Portman !
USA, 1H42, LIRE LA CRITIQUE DU FILM

A l’affiche, on retrouve encore Paul Giamatti, après Les Winners la semaine dernière, dans Le Monde de Barney de Richard J. Lewis, adaptation du roman éponyme de Mordecai Richler, paru en 1997.
Pour son interprétation, Paul Giamatti a reçu le Golden Globes du meilleur acteur dans une comédie ainsi que le Genie (équivalent des Oscars au Canada) du meilleur acteur.
Le film a reçu six autres Genies dont celui du meilleur second rôle masculin pour Dustin Hoffman et du meilleur second rôle féminin pour Minnie Driver.
De quoi ça parle ?
De Barney Panofsky, homme (presque) ordinaire. De Clara, sa première femme. De Madame P, la seconde. De Miriam, la troisième, mère de ses deux enfants. Du meurtre dont il est accusé …
C’est avec qui ?
Un casting 4 étoiles : Paul Giamatti, Rosamund Pike, Minnie Driver, Dustin Hoffman, Scott Speedman et Rachelle LeFevre.
Canada, 2H15, CRITIQUE PROCHAINEMENT

Autre film italien de la semaine :
L’Ange du Mal, qui signe le retour de Michele Placido après Romanzo Criminale. Le film a été présenté à la Mostra de Venise en 2010.
Il s’agit d’une libre adaptation de l'ouvrage Il fiore del male de Carlo Bonini et Renato Vallanzasca et du recueil Lettera a Renato de Renato Vallanzasca et Antonella D’Agostino.
De quoi ça parle ?
De l’histoire criminelle de Renato Vallanzasca, gangster qui a défrayé la chronique en Italie, dans les années 70.
C’est avec qui ?
Kim Rossi Stuart (Romanzo Criminale), Filippo Timi (La solitude des nombres premiers), Moritz Bleibtreu (La Bande à Baader), Paz Vega (Spanglish) et Valeria Solarino.
Italie, 1H51

Pour finir, notons également la sortie de trois autres films.
D’abord Sexe entre amis, signé Will Gluck (scénariste de la série The Loop), au titre et à l’affiche sans équivoque.
C’est une redite de Sex friends, avec Justin Timberlake à la place d’Ashton Kutcher, et la belle Mila Kunis (de Black Swan !) en remplaçante de … Natalie Portman.
Ensuite, La Planque d’Akim Isker, comédie française tout plein d’inconnus (Jalil Naciri, Gilles Bellomi, Ahcen Titi) qui suit les tribulations de Kiko, Gilles et Pera braqueurs de banque aux sacs Vuitton.
Enfin, Carré Blanc de Jean-Baptiste Leonetti (Le pays des ours), compile un beau duo d’acteurs (Sami Bouajila et Julie Gayet), un sujet bizarre (dans un monde déshumanisé, Philippe et Marie, deux orphelins, se rebellent contre le système en place), une photo un peu moche, un budget riquiqui et une interdiction aux moins de 16 ans.
USA, 1H49

France, 1H29

France, 1H17