Et ce jour là j’avais décidé de tenter une expérience ultime : tester un restau que je ne connaissais pas.
Comme ca. A la fraîche.
Un restau italien pour être précise.
Et oui je suis comme ça, j’aime l’exotisme.
Et comme je suis quand même en perpétuel régime, j’ai pris une salade. Salade avec une sauce à base de crème fraîche. Oui ça existe. Et oui la crème fraîche est pleine de bons trucs qui compensent amplement le fait de prendre 5 kilos à chaque bouchée.
Donc la salade arrive.
Oh une olive. Noire.
Oh une olive à pattes.
Oh une olive à pattes qui bouge.
Je pousse un léger cri. Un barrissement pour être précise. J’aime les animaux, je compatissais au sort de cet animal qui se noyait dans la crème, je rassure les amis des bêtes, mais quelque part, je la trouvais peu à sa place. Là d’un coup je la voyais mieux sous mon talon. Réduite en purée.
La serveuse rapplique donc en s’agitant encore plus vite que les pattes de cette immonde charmante bestiole.
Et là elle m’explique l’affaire. Et me fait un cours d’entomologie.
En fait c’est NORMAL. Quand on fait des pizzas au feu de bois. Il y a du bois. Là où il y a bois, il y a mouche à bois. Et pas un cafard comme je le prétendais de manière parfaitement infondée, injuste et quasi diffamatoire.
Moi j’ai rien contre les leçons de choses et je suis toujours avide d‘apprendre.
C’est là qu’on a prétendu que j’étais de mauvaise foi.
Nuance j’avais mal au foie (notez ce jeu de mots, il m’a fallu deux secondes pour le trouver. C’est normal j’ai fait hypokhâgne. Je le répète c’est pour mes tags.).
La serveuse s’est ensuite étonnée que je refuse de manger le reste du repas “que quand même j’avais commandé”. Et royalement a voulu m’offrir le dessert.
C’est là que j’ai demandé si c’était de la glace rhum raisins.
Mon sens de l’humour sera toujours incompris.
Posté le le Vendredi, février 22nd, 2008 à 17:00.