Selon le dernier baromètre Meilleurs Agents, publié hier, les prix de l’immobilier parisien ont baissé pendant l’été, une première après
Cette baisse s’est produite à Paris cet été, probablement accélérée par la tempête boursière de ces dernières semaines. Compte tenu de la situation macro-économique, du manque généralisé de confiance, de la fébrilité des marchés et de l’augmentation de la pression fiscale à court et moyen terme, nous croyons de plus en plus en un scénario d’atterrissage du marché qui se traduira par la poursuite de la baisse des volumes initiée depuis plusieurs mois et qui s’étalera probablement jusqu’au printemps 2012. La prudence impose d’attendre la confirmation de cette tendance à la rentrée, mais les prix devraient progressivement baisser de 5 à 15% pour les biens courants ou de qualité médiocre et se maintenir à des prix élevés pour les biens de grande qualité et bien situés.
On notera que les auteurs de l’article soulignent à quel point l’évolution du marché immobilier est désormais dictée par la lourde intervention étatique. Citons principalement:
- taux du crédit fixés par la banque centrale européenne ou niveaux de fonds propres exigés pour les banques par les autorités de régulation
- « pression fiscale décourageante »
- pénurie organisée du foncier par la réglementation
- certifications écologiques ou sécuritaires toujours plus coûteuses