Selon Le Cri du Contribuable, le tribunal correctionnel de Nanterre a condamné Olivier Besancenot et dix autres postiers, lundi 5 septembre, à une amende de 1 500 euros avec sursis pour séquestration dans le cadre du procès engagé après l’occupation de locaux de La Poste à Nanterre en mai 2010.
Le Monde.fr ajoute que les avocats de l’ancien porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) et de ses dix collègues ont annoncé qu’ils feraient appel de ce jugement. Sans scrupules aucun, Olivier Besancenot déclare que le jugement est « un signal politique fort, une menace, envoyé avant les mobilisations sociales de la rentrée et qui est fait pour faire peur. »
Au vu des faits, on pourra plutôt juger la sanction très légère : Olivier Besancenot et d’autres postiers avaient retenus pendant plusieurs heures plusieurs dizaines de cadres de La Poste pour faire pression sur eux dans un conflit salarial. Treize salariés du groupe postal avaient traduit devant le tribunal ceux qui les avaient ainsi séquestrés.