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Saint Médard a vécu au VIème siècle (v. 480-v. 560). Issu d'une famille aisée, il est né à Salency près de Noyon (Oise) d'un père franc et d'une mère gallo-romaine. Très tôt son entourage admire sa générosité et son respect de Dieu. Enfant, pendant qu'il gardait les chevaux de son père, la pluie se mit à tomber et un aigle vint le protéger de ses ailes. Cet épisode de sa vie est à l'origine du dicton : "Quand il pleut à la Saint-Médard, il pleut quarante jours plus tard...."
Confié par ses parents à l'évêque de Saint-Quentin, Médard est ordonné prêtre puis il devient évêque de Noyon et de Tournai. Il soutient Radegonde, l'épouse du roi Clotaire, contre la cruauté de son mari qui finalement l'autorise à se consacrer à Dieu.
Saint Médard, vénéré par ses contemporains, a été enterré à Soissons à la demande du roi Clotaire. Une abbaye, qui eut un grand rayonnement, fut édifiée, au Moyen-âge, l'institution de la rosière, jeune fille méritante que l'on couronne de roses et à qui l'on offre une dot.
On peut voir dans la chapelle de la Vierge de l’église Saint-Médard à Paris, une toile de Louis Dupré représentant « Saint-Médard couronnant la première rosière ».
Paroisse Saint Médard
141, rue Mouffetard, 5ème arr.