La Pologne est vaincue et occupée. Le 17 février 1941, le père Maximilien Kolbe est arrêté par la Gestapo, et emprisonné dans le Pawiak de Varsovie. Le 28 mai, dans un train bondé de prisonniers, le père Kolbe arrive au camp de concentration d'Oswiecim (Auschwitz) et se voit attribuer le matricule 16670.
Le père Kolbe se porte volontaire pour remplacer le sergent polonais Franciszek Gajowniczek, père de famille. Les nazis consentent à la substitution. Les dix prisonniers sont enfermés dans un bunker souterrain du camp à peine éclairé par des ouvertures étroites. Bien que la faim et la soif poussent les condamnés à la folie de s'entretuer après quelques jours seulement, le père Maximilien Kolbe réussit à faire régner le calme et la piété entre ses compagnons de cette tragédie au moyen de prières et d'oraisons. Après deux semaines de famine, seul le père Kolbe qui a soutenu et vu mourir tous ses compagnons, est encore miraculeusement en vie. La place venant à manquer, il est exécuté d'une injection de phénol dans le bras. Son corps est brûlé dans un four crématoire le 15 août.
Franciszek Gajowniczek qui survit à la captivité, assistera à Rome, à la canonisation comme martyr du père Kolbe, par le pape Jean-Paul II, le 10 octobre 1982.