Telle est la position des bénévoles de l’association « Non à la drogue, Oui à la Vie » qui étaient à Marseille, Cours Julien ou à Toulouse, Pl Jeanne d’Arc, ce samedi 3 septembre 2011 afin de mettre gratuitement à la disposition du public des livrets contenant des informations documentées et factuelles sur le danger des drogues.
Pour M. Galibert, Président de l’association : « cette campagne de prévention, directement sur le terrain, a pour but de donner aux gens des éléments concrets afin de leur permettre de se faireleur propre opinion, non seulement sur le danger des substances psychotropes de la rue mais aussi sur le sujet actuellement « matraqué » sur tous les médias concernant la dépénalisation, prônée conjointement par des politiques et par les consommateurs de ces substances, électeurs potentiels. »
Contrairement à ce que certains veulent nous faire croire, cette « nouvelle » solution qu’est la dépénalisation pour soi disant réduire la consommation des drogues ou la criminalité a déjà été mise à exécution dans certains pays avec pour résultat un échec retentissant.
En 1970, avant tout le monde, les suédois ont dépénalisé le cannabis et distribué de l’héroïne aux héroïnomanes: résultat, au bout de 10 ans, une explosion de la toxicomanie et de la criminalité chez les jeunes. Quand les Suédois ont vu cela, ils ont fait marche arrière toute: ils ont pris la loi la plus répressive d’Europe et ils l’ont appliquée.
« Certains hurlent à l’atteinte à la liberté? Moi je prétends que c’est de l’assistance à personne en danger » dit en 2002 le Docteur Léon Hovnanian, président du Comité national d’information sur la drogue (CNID) Comment peut-on parler du libre arbitre d’un toxicomane? La drogue inhibe la volonté, nous le savons, c’est scientifiquement prouvé. Les Suédois ont eu aussi l’intelligence, parents, enseignants, élus, policiers, magistrats et autres, de faire de la prévention dans les écoles dès le CM2. »
La Suède est, à l’heure actuelle le pays d’Europe où il y a le moins de consommation de drogue.
En Espagne, ce sont les socialistes eux-mêmes qui sont revenus sur la dépénalisation du cannabis après dix années d’expérience. Emmenés par Felipe Gonzalez, ils avaient voté la loi du 5 juin 1983 qui dépénalisait la consommation de drogue à titre individuel.
Comme l’a noté Bernard Plasait,président de la commission d’enquête parlementaire du Senat en 2003, parlant de cette expérience : « Le système reposait sur le principe que la libéralisation de la consommation devait casser le trafic et rationnaliser les comportements du fait même de la disparition de l’interdit. C’est tout le contraire qui s’est produit. Le trafic a explosé. Plus de 200 tonnes de haschisch récupérées par la police chaque année ! Cent fois plus qu’en France ! Plus de 10 tonnes de cocaïne saisies ! En dix ans, le nombre d’overdoses a été multiplié quasiment par dix, passant de 93 à 809 morts. Sans parler de l’explosion des cas de SIDA liés à l’injection de drogues par voie intraveineuse : 4 en 1983 contre 14479 en 1993 !»
L’attitude présente de la Hollande corrobore nettement ces constats.
« S’il existait un gouvernement qui eut intérêt à corrompre ses gouvernés, il n’aurait qu’à encourager l’usage du cannabis« . Disait Baudelaire
Il faut cesser de dire que le cannabis est inoffensif.
Il faut cesser de se servir des jeunes à des fins commerciales ou politiques.
La seule chose qui n’a jamais été tentée, c’est la vraie prévention à long terme par l’information sur les phénomènes découlant de la prise de psychotropes, par une éducation simple et concrète dès le plus jeune âge, de la même façon que l’on apprend à traverser une rue ou a résoudre les problèmes.
La connaissance est la seule protection efficace mais cela demande une volonté très nette d’investir pour l’avenir au lieu de calculer ce que peut rapporter le commerce du cannabis.
« Lorsque les enfants ont perdu leur importance dans une société, cette société a perdu son avenir » a déclaré l’humaniste Ron Hubbard
La campagne de prévention de l’association « Non à la drogue, oui à la vie » met l’accent sur l’information et la prévention et met des outils à la disposition du public.
Cette campagne s’appuie surle « kit de prévention » qui comprend 13 brochures factuelles sur les drogues les plus courantes (Cannabis, Héroïne,Cocaïne, Crack, Ecstasy, LSD, Antidouleurs, Crystal Meth, Ritaline, alcool, drogues psychotropes prescrites ou drogues par inhalation), ainsi qu’un DVD contenant une série de 16 spots vidéo de 30 secondes intitulés « ils ont dit, ils ont menti » et enfin plus de 200 témoignages vidéo basés sur des expériences authentiques. Ces kits sont distribués gratuitement
Un manuel de l’enseignant est également mis à la disposition des éducateurs afin de dispenser la connaissance dans les milieux scolaires.
L’association « Non à la drogue, Oui à la vie » propose également des conférences-débats afin d’expliquer très simplement tous les mécanismes et répondre aux questions.
Pour obtenir davantage d’information sur les actions de l’association ou pour télécharger ou obtenir gratuitement ses publications, visitez le site internet : www.nonaladrogue.org
Contact presse : Robert Galibert au 06 20 51 17 57 info.drogue@gmail.com ou http://cestquoiladrogue.fr