On le sait tous, le livre est TOUJOURS meilleur que le film. À quelques rares exceptions près, je sors habituellement plutôt déçue lorsque je vois sur grand écran les images que j’ai déjà projetées dans ma tête à la lecture d’un livre. Il était donc logique d’avoir immédiatement pensé que le livre devait être une coche au-dessus du film, lorsque j’ai vu la bande-annonce de One Day. Pour confirmer mon intuition, j’ai acheté le roman de David Nicholls et m’y suis plongée le jour-même.
Faut pas se le cacher, One Day est un livre de filles. TRÈS. Mais il est à mettre dans la catégorie des bons livres de filles. Point positif dès le départ, l’originalité du récit. Sur une période de 20 ans on suit la relation entre Emma et Dexter, en racontant où ils en sont dans leur vie le 15 juillet de chaque année, ce à partir du début de leur amitié le 15 juillet 1988. On est témoins des succès et des échecs, en évoquant leurs carrières, leurs idéaux, leurs amours…
Eh oui, on ne s’en sort pas! Qui dit livre de filles, dit histoire d’amour! Je n’en dévoilerai pas trop, soyez toutefois prévenues (je m’adresse à des filles, c’est clair!) que l’auteur s’amuse à nous faire languir. L’amitié et l’amour se chevauchent au fil des pages et, en lectrice obéissante que je suis, j’ai sauté à pieds joints dans le filet tendu par l’auteur. On espère tel comportement, telle parole ou réaction, un geste, un appel, un baiser. Une situation nous fait sourire, alors qu’on essuie une larme la page suivante. Une histoire contemporaine qui, sans être trop racoleuse, reste quand même loin de l’essai socio-philosophique sur les relations amoureuses modernes.
Et finalement, il semble que ma théorie sur les livres vs les films s’est encore avérée cette fois-ci. Les critiques sont pas mal unanimes pour dire que One Day, le film, est une déception. Étant prévenue, j’ai quand même hâte de voir le résultat. Emma et Dexter avec les visages d’Anne Hathaway et Jim Sturgess, ça peut quand même pas être si pire.