- - Très bien petit joueur fanfaron ! Des hommes comme toi ! Ça sonne creux. J’en vois défiler au rythme des saisons. Un parfum toxique généreusement vaporisé sur ton corps comme un tsunami dans un verre de coca. Tu t’inventes une délicatesse et un charisme au ras des pâquerettes que pas même l’œil aiguisé d’un mioche s’en apercevrait. Tu parles grandes affaires, gros business, bon plan, du cent pour cent make it big ! Tout flambe chez toi comme un krach boursier. Grosses voitures, magnums, chevalières de prince. Le regard presque sévère. C’est l’heure du poker. Parodie de cette testostérone coincée dans ton caleçon. Tu bombes le torse. Cette fière allure que tu as héritée de toute une génération de machistes dénués de tact. Mon cher prince des cavernes au raffinement de boîte de conserve qui me donne la nausée ! Des petits joueurs beaux-parleurs dans ton genre j’en ai vu comme un coucher de soleil à l’horizon qui sonne la fin du bonheur. Sans saveur, fade et franchement ennuyeux.
Magazine Journal intime
-Moi ce que j’aime par-dessus tout chez toi Naomi, petite garce au savoir démonstratif, c’est ton élégance artificielle. Tu déambules comme une rose sortie du cul d’une vache. Rien ne brille chez toi. À regarder de près tes simagrées on jugerait ta beauté venue tout droit d’une autre planète. Une femme du futur comme ces balivernes de poètes qui ont rêvé la femme en avenir de l’homme. Je me mouche royalement de ta plastique soporifique. Tu ronfles avec ton regard de crapaud qui bannit les hommes et les rend haut comme trois pommes. Je rêve de toi autant que tu nous oublies aussi vite. Tes allées et venues sont semblables au déplacement d’une mouche. Ça irrite les sens pourtant tu te fais passer pour la huitième merveille du monde. Rien que ça.Tous ces artifices pour te tâcher d’une beauté immonde. Tu es l’élégance de magazine, le ventre plat pharmaceutique et les lèvres au botox.Un trompe-l’œil. Je bave sans érotisme au risque d’entrer dans l’indifférence.Je partage avec la planète entière ce sourire arrivé à date limite. Je ris jaune au nombre de clopes que j’allume. Je nageà contre-courant de ta beauté douteuse. Rien ne m’émeut. Ni ton sac Chloé bicolore, tes bijoux Mauboussin et ton bagage intellectuel en faire valoir ne font l’affaire. Tu connais la chanson : diamond are dead. Ça sonne fake !