Faire une critique de Deus Ex: Human Revolution n’est pas une tâche aisée. En effet, lorsqu’on teste un descendant d’un jeu légendaire, la tentation d’être extrêmement sévère dès que l’héritage n’est pas totalement respecté est grande. Deus Ex: Invisible War, la première suite de Deus Ex, sortie en 2004, a été victime de ce problème : le jeu en lui-même n’était pas fondamentalement mauvais, mais il n’était clairement pas assez bon pour porter le nom de Deus Ex. Deus Ex: Invisible War est désormais surtout considéré comme étant un affront ultime pour la franchise, et un medley de ce qu’il ne faut pas faire dans le développement d’une suite d’un jeu mythique. Car finalement, quand on y repense, il n’y a pas eu tant de suite de jeux mythiques vouée aux gémonies (et je parle vraiment des suites honnies, qui ont « déshonoré » leur prédécesseur, pas des suites un peu moins bien) : pour être honnête, à part Unreal 2, je n’en vois pas. Le challenge pour les développeurs d’Eidos Montreal était donc de taille. En effet, on ne peut pas dire que les réactions suite à l’annonce du développement de Deus Ex: Human Revolution en 2007 aient été particulièrement enthousiastes. L’épisode Invisible War a refroidi nombre de joueurs, et la prudence et le scepticisme étaient de mise. Le fait que le développement soit multi-plateformes, comme pour Invisible War, avaient fait surgir les craintes d’un Deus Ex au rabais, ultra-simplifié, comme l’avait été Invisible War.
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© François pour OmniZine - L'omni-webzine des omnivores de la culture, des sports et de la geekitude !, 2011. | Permalien | Pas de commentaire