Perdrix rouge.
MODULER LE REGIME ALIMENTAIRE DES PERDRIX
Les besoins nutritifs des faisans et des cailles sont bien connus. Nous pouvons en déduire ceux des perdrix par extrapolation.
En ce qui concerne les besoins énergétiques certains conseillent de préparer des aliments à 2750‑2950 kilocalories, métabolisables par kilo, d'autres préconisent de limiter cette teneur à 2550 kilocalories.
Les teneurs en matières protéiques brutes dans l'aliment varient selon les auteurs de 16 à 20% en régime de ponte, 12 % en régime d'entretien.
MODULER LA RATION DE BLÉ
Il apparaît donc qu'en période d'entretien, la teneur en matières protéiques dans l'aliment doive être de l'ordre de 12 % alors qu'elle doit dépasser 16 % pendant la ponte.
En pratique, le même aliment complet, avec une teneur en matières protéiques brutes minimum de 16 %, est distribué pendant la période de conservation hivernale et pendant la période de reproduction.
C'est uniquement la quantité de blé ajoutée à la ration qui fera varier le taux de protéines selon les besoins.
Ainsi en période d'entretien blé et aliment complet sont distribués en quantités égales, puis au moment de l'accouplement, le pourcentage de blé est diminué progressivement, le pourcentage d'aliment complet augmentant dans les mêmes proportions, ce qui fait qu'au moment de l'entrée en ponte, les oiseaux ne reçoivent plus que de l'aliment complet.
NOURRIR UNE FOIS PAR SEMAINE
Les quantités d'éléments minéraux que contient l'aliment ne sont pas connues avec précision ; aussi pour pallier une carence éventuelle, du gravier et des coquilles d'huitres broyées sont données aux oiseaux.
L'aliment comprend, par ailleurs, toute la gamme des vitamines, plus des oligo‑éléments.
On considère que la consommation en aliments secs, par oiseau et par jour, est en moyenne de 30 grammes pour les perdrix grises et de 35 grammes pour les perdrix rouges en période d'entretien.
Ces doses sont un peu plus importantes en période de reproduction. En fait, les oiseaux mangent selon leurs besoins puisque les trémies ne sont rechargées qu'une fois par semaine, afin de ne pas perturber trop souvent les oiseaux.
Pour les mêmes raisons et pour limiter le travail, tous les parquets sont équipés d'abreuvoir automatiques.