sur mediscoop santé le 5 septembre 2011 Une évaluation sur les difficultés éventuelles de l'aspartame réclamée par xavier bertrand
Une évaluation sur les "difficultés" éventuelles de l'aspartame réclamée par Xavier Bertrand »
Les Echos, Libération
Les Echos fait savoir que « Xavier Bertrand a indiqué dimanche avoir demandé à l'Anses, l'Agence nationale de sécurité sanitaire, une "réponse précise" sur les éventuelles difficultés que poserait l'aspartame après une mise en garde récente d'un député PS ».
Le journal explique que « le député Gérard Bapt, rapporteur spécial de la mission santé de l'Assemblée nationale, avait écrit le 25 août au ministre de la Santé au sujet des mesures annoncées la veille par le Premier ministre sur la taxation des boissons sucrées. Une telle taxation, s'inquiétait M. Bapt, "pose un problème" dans la mesure où elle "épargne les boissons adoucies par des édulcorants et peut donc conduire à l'augmentation de leur consommation" ».
Les Echos note que « dans ce courrier, [le député] soulignait que deux études récentes "ont lancé l'alerte" sur la possibilité d'effets indésirables de l'aspartame, l'un des édulcorants les plus consommés, notamment chez les femmes enceintes ».
Xavier Bertrand a déclaré hier qu’« il faut qu'on ait des études sérieuses pour en avoir le cœur net », et a indiqué avoir demandé à l'Anses de « réunir un groupe de travail sur cette question dès le mois de septembre ».
« Le ministre a toutefois justifié le bien-fondé d'une taxation des boissons sucrées : "La question, c'est la question de la lutte contre l'obésité" », ajoute le quotidien.
Libération se demande pour sa part : « L'aspartame est-il, oui ou non, dangereux pour la santé ? ».
Le journal indique lui aussi que « Xavier Bertrand a indiqué avoir demandé à l’Anses une «réponse précise» sur les éventuelles difficultés que poserait l’aspartame. […] "Est-ce que oui ou non l’aspartame pose des difficultés ? Si c’est le cas il faudra que, au niveau européen, on prenne des mesures draconiennes, soit de meilleures informations ou de meilleures précautions", a-t-il ajouté ».