Alors que des centaines de milliers d’étudiants ont repris les cours aujourd’hui avec une certaine mélancolie attachée aux vacances passées, ils découvriront prochainement la nécessité de l’inscription universitaire. Elle se compose en plusieurs parties essentielles qui consistent d’une part dans le paiement de droits d’inscription classiques et ensuite dans l’acquittement des frais de Sécurité Sociale. En effet, les étudiants présentent la particularité de bénéficier d’un régime de protection sociale obligatoire spécifique qui est par ailleurs géré par une mutuelle. En effet, la LMDE notamment est un organisme de protection sociale assurant à la fois la part complémentaire et la part principale grâce à une délégation de compétences établie par l’Assurance Maladie. Ainsi, la LMDE pour ne citer qu’elle car il en existe de nombreuses autres sur le marché de la protection sociale étudiante est en mesure de proposer l’adhésion à une mutuelle étudiant.
Toutefois, il nous appartient de noter que cette situation créé parfois un phénomène d’incompréhension chez les étudiants qui ne bénéficient souvent d’aucune connaissance en la matière. Or au lieu de demander un devis de mutuelle santé, ils ont parfois tendance à adhérer à l’organisme se présentant à eux pour la première fois au sein de l’enceinte universitaire. Néanmoins, il convient de ne pas remettre en cause le bienfondé de la démarche entreprise par la LMDE notamment car elle se soustrait à toute logique commerciale ou mercantile. A cet égard, il convient de noter l’ardeur avec laquelle la LMDE se bat contre la réforme engagée par François Fillon en matière de mutuelle santé : « En 2012, plus d’1€ sur 10 versé par les adhérents au titre de leur complémentaire santé sera donc ponctionné par le biais de taxes. La taxation des cotisations mutualistes est donc aujourd’hui devenue un nouvel impôt qui va immanquablement peser sur les plus défavorisés, dont les étudiants ». En conséquence, il convient de souligner cette démarche remarquable de la part de la LMDE car elle s’efforce de protéger les étudiants de manière optimale. Elle a d’ailleurs démontré au cours d’une étude récente qu’un grand nombre d’entre eux renonçaient à l’idée de se faire soigner en raison du coût des prestations médicales en France.