Editions Baam!382 pagesSortie le 21 septembre 2011
Résumé :
Une grossesse qui tourne mal conjuguée à l'arrivée tonitruante d'une émissaire du Diable à Sétiladom : il n'en faut pas plus pour convaincre la Sainte Inquisition d'intervenir. Et si le Grand Inquisiteur est convaincu du bien-fondé de sa cause, il est également mû par d'autres motivations plus sombres.Héritiers de l'histoire de la Cité Noire, mais surtout de la sagesse d'Ambroise de Liemmos, l'alchimiste Yorel, le guerrier Dungal et leur protégée de toujours, Sixéla, vont tout mettre en oeuvre pour découvrir ce qui se cache derrière ces manisfestations démoniaques.
L'avis de Dup :
À mon tour de commenter ce deuxième livre de Ludovic Rosmorduc, et moi je vais commencer par la fin. Oui, vous savez, il y a le dernier chapitre, puis l'épilogue et enfin les remerciements. Phooka n'en a pas parlé dans sa chronique , elle est trop timide, mais moi je vais le crier sur les toits car je suis vraiment trop fière de ma copine. De lire "Merci également à Phooka...etc" a fait battre mon coeur très fort.Ça c'est fait.
Maintenant mon avis sur ce livre, la vraie chronique étant celle de Phooka , moi je rajoute juste mon grain de sel. Si j'en faisais une "vraie", ce serait quasiment un copié-collé de la sienne...
Cela fait plus d'un mois que j'ai ce livre qui me fait de l'oeil avec sa magnifique couverture. Mais il m'a fallu attendre, attendre d'avoir le tome 1, de le lire, de le chroniquer pour enfin me lâcher dans L'héritière du temps. De plus ma mémoire de poisson rouge m'a permis d'oublier ce que Phooka en avait dit et c'est avec un oeil neuf que j'ai abordé cette lecture.Et là j'ai carrément été bluffée. Je m'attendais à une suite du Tertre des âmes, donc un roman de Fantasy très jeunesse. D'autant qu'on évolue dans le même monde, avec la même carte et que l'on retrouve trois des personnages du premier tome. Bon, soit, ils ont vieilli. Sixéla n'est plus une gamine de 6 -7 ans mais bien une jeune femme sur le point d'enfanter. Elle a perdu ses parents, elle vient de perdre son mari et son accouchement se passe très très mal... il est cool Ludovic Rosmorduc avec ses personnages hein ?Bon, je reviens au livre...je disais que j'avais été bluffée car là, plus du tout de magie ni de licorne, adieu les méchants chevauchant des dragons, l'auteur a trouvé bien pire ! Le fanatisme religieux, l'extrémisme, la sainte Inquisition et ses bourreaux. Et même s'il fait évoluer ses personnages dans un monde moyen-âgeux tout semble bien réel, et oserai-je dire presque actuel ?La mort du pape, la mise ne place du nouveau conclave, les luttes d'influence, l'avidité du pouvoir suprême...on s'y croirait !Mais aussi les maladies contagieuses, véritable fléau en cette époque féodale où les connaissances en herboristerie sont l'apanage de peu de personnes. Où les connaissances en chimie sont considérées comme de l'alchimie et donc honnies, tues, cachées. Les descriptions de l'auteur sont dures, froides, exposées sans fard. Une épidémie se répand, elle est galopante et rien ne semble vouloir l'arrêter, d'autant que le monde religieux interprète ce fléau comme l'intervention du Malin ! C'est glaçant mais ô combien captivant.C'est donc un récit historique, super bien documenté et du coup fort passionnant. Et comme pour Le tertre, des chapitres courts et alternants rendent la lecture addictive. Je me suis régalée de ce récit beaucoup moins jeunesse, beaucoup plus mâture. Et si j'ai apprécié de voir revivre Ambroise de Liemmos au travers ses écrits, j'ai du mal à pardonner le sort que réserve l'auteur à certains de ses personnages.Je persiste et signe : homme sans coeur !Mais comme j'ai ouïe dire que le suivant aura plus une trame "polar", ma foi, je me réjouis :))Un autre avis chez : karline05 , Vanessa , Aube