L'EPA, l'Agence américaine de protection de l'environnement, avait fait accepter au Président américain Obama un projet visant à limiter la pollution indsutrielle et en particulier les émissions d'oxydes de nitrogènes responsables de la formation du brouillard industriel très toxique, le"smog" . Plusieurs fois retardé ce projet ne verra finalement pas le jour. Le même Obama vient en effet de demander son annulation. La crise et le lobbyng industriel sont passés par là.
Le Président américain tente de justifier sa volte-face en expliquant que par temps de crise il n'est pas judicieux d'entraver l'activité des entreprises par des réglementations contraignantes. Les industriels avaient en effet affirmé que la limitation de la pollution industrielle allait se solder par la suppression de milliers d'emplois et une perte financière de milliard de dollars. Le coup classique quoi. Mais une fois de plus ça a fonctionné. Alors comme il est vrai que le chômage persiste aux Etats-Unis et que la croissance ne décolle pas...
Les industriels américains vont donc pouvoir continuer à polluer allègrement et sans culpabiliser. Certes ce brouillard va continuer à provoquer des maladies respiratoires et cardiaques chez des milliers d'américains et beaucoup de décès prématurés.
Mais entre plus de malades et moins de chômeurs, pas d'hésitations. L'urgence c'est l'emploi. C'est plus de gens au travail qu'il faut viser pour que l'Amérique retrouve ses couleurs de champion du monde de la croissance et de la richesse. Et tant pis pour la santé et l'environnement.
Christina Vieira