Smallville: Saison 10
Non, non, n'allez pas croire que je me suis soudainement remis à Smallville. Je ne peux pas nier que l'idée m'a taraudé cet été en faisant ma liste de rattrapages séries (dont je n'ai finalement même pas effectué la moitié, bien entendu...), surtout sachant que le mythique teen show venait de s'achever. Finalement, j'ai donné la priorité à d'autres perles (ou pas) dont on pourra peut-être reparler dans les semaines à venir...
Mais c'était sans compter sur un bon ami, grand fidèle de la série qui s'est fait un devoir de faire ses adieux à cette série d'enfance cet été. Farfady a donc tant bien que mal enduré l'ultime saison de Smallville et c'est un grand plaisir pour moi de pouvoir maintenant lui
laisser la parole pour vous livrer son bilan.
Ça y est, c'en est donc fini de Smallville et de sa chute libre au niveau de l'écriture qui perdurait depuis déjà plusieurs saisons... J'espère quand même revoir un jour Tom Welling enfiler le costume au slip rouge par-dessus le pantalon bleu qui lui va à ravir !
Cette fin ne rendra pas triste grand monde vu la qualité du scénario qui n'aura fait que se dégrader ces 3 dernières années. On y retrouve ici des histoires qui ne tiennent absolument pas la route, même pour un monde ou des mutants infectés par des météorites menacent la planète (c'est vous dire)! Le fait est qu'il se passe beaucoup trop de choses en même temps. D'ailleurs les auteurs le savent, puisqu'ils passent bien plus d'une minute entière avant chaque épisode à nous rappeler ce qu'il c'est passé "previously on Smallville". Les premiers épisodes sont à vomir tant ils donnent le tournis. Ce qui m'a surtout paru étrange c'est que certaines histoires sont très détaillées, l'enfance de Tess par exemple, mais malgré tout, ne comblent pas les blancs chronologiques que l'on retrouve à peu près dans tous les premiers épisodes. C'est seulement à partir de la mi-saison que les choses se calment un peu… pour reprendre ensuite au series finale.
A propos de Loïs justement. Elle aide beaucoup au ridicule de cette saison. Émerveillée à chaque fois que son fiancé ouvre la bouche, elle a entièrement mis de côté son indépendance et paraît ne plus vivre lorsque Clark n'est pas là. C'est comme si les scénaristes s'étaient lâchés en se concentrant sur des histoires certes insensées mais pleines d'action, mettant de côté les personnages principaux pour mieux faire défiler leur ribambelle de vilains. Ainsi, ces petits rigolos nous ont concocté un épisode intégralement pompé sur The Matrix et un autre sur The Hangover, aux détails près ! Le ridicule atteint son paroxysme à l'épisode 15, celui du hangover, avec une véritable scène de playback que l'on ne retrouve normalement que dans les meilleurs shows asiatiques. Sans parler des effets spéciaux et de la 3D dépassée depuis longtemps, d'une qualité digne des plus grands combats des Power Rangers.
Un des tournants de cette saison vient du retour de Lex, ou plutôt d'un de ses clones, le seul qui soit à peu près normal... Ce dernier au départ gentil, s'est vite retourné contre Clark à l'image de... lui-même, pour ensuite redevenir ami avec (vous voyez quand je vous dis qu'il se passe beaucoup de choses en même temps). Évidemment comme toujours dans Smallville, changement de personnalité égale changement de couleur de cheveux (rappelez-vous de Loïs, au départ elle n'était pas brune). Adieux tignasse rousse et bonjour cheveux noirs...
Enfin, Smallville se finit sur une note très amère, décevante et risible au possible... Les espoirs que cette série retrouve ses lettres de noblesses s'envolent donc avec Superman (qui sait enfin voler après dix ans). Après cette clark énorme que je me suis prise (j'étais obligé de la faire celle là), je pense attaquer cette rentrée avec le sourire, étant presque sûr que Chuck, Community ou The Big Bang Theory ne tomberont jamais aussi bas.
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