A la veille d’échéance électorale : Stagnation de l’économie française en 2011, l’audace de mesures à l’italienne par l’imposition solidaire des riches ou bien la déchéance…
Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME .
Cet article a été publié par POPULISCOOP -Scoop Populaire
Le gouvernement français, malgré la crise récidivante et incontrôlable depuis l’été 2008, a ambitionné une croissance à 2% en 2011. Or l’avancée du PIB a été nulle durant la période d’Avril à Juin, après la légère embellie du premier trimestre qui, à +0,9%, a été considérée la meilleure en près de cinq ans.
Le plan du gouvernement français s’était basé, dans ses prévisions, sur une croissance du PIB de 2,0% en 2011. Dans la même veine, elle sera suivie de 2,25% en 2012, puis 2,5% en moyenne pour 2013 et 2014. Or un récent rapport du FMI a donné une image un peu moins rose, révélant que seuls 2,1% pour 2011, 1,9% en 2012 et 2,0 pour cent pour 2013.
Les déboires, des économies capitalistes, dus principalement à la naissance d’un nouveau monde, celui des pays émergents, ont montré leur version ou facette principalement boursière. Les turbulences des marchés spéculatifs sont, croit-on, à l’origine de la crise. Or il est systémique. Dans ces économies décadentes qui parlent de la Chine comme d’un spectre inique, leur disgrâce relève de l’implacable évolution historique de l’humanité.
En demeurant dans cette vision boursière de l’économie, la France, l’Italie, l’Espagne et la Belgique ont interdit les ventes à découvert d’actions. La mesure a été prise jeudi 13 août. Cette tentative coordonnée pour rétablir la confiance dans un marché boursier basé sur les taux exorbitants des emprunts publics des pays européens, est au cœur de la crise qui se manifeste avec une spéculation anonyme qui dévalise les budgets publics incapables désormais de financer la croissance.
A la veille du rapport de la zone euro qui sera diffusé le 16 août, celui concernant la France devance celui l’Allemagne. Les résultats français s’avèrent en décrépitude comme pour tous les pays du vieux continent. La machinerie des observateurs affiliés aux banques et opérateurs financiers se sont les premiers penchés à lire qu’est ce qui s’est passé dans le contexte des turbulences boursières qui ont marqué la 1ère quinzaine du mois d’août.
La Banque centrale européenne s’est mobilisé pendant la même semaine, des rumeurs et contre-rumeur sur la bonne santé des banques européennes et la solidité de la cote française du « AAA », pour défendre d’abord l’Italie et l’Espagne. Or l’incendie, ou bien le yoyo, qu’a vécu le marché des bourses s’est allumé en France. L’hexagone a été désigné comme incapable de financer ses dettes souveraines qui sont pourtant à bon marché. Le reflet s’est manifesté sur cette grande instabilité des bourses, qu’il fallait identifiée. Et la France s’est trouvée vulnérable, car visée comme l’ensemble de son contexte européen.
Les réactions n’ont pas manqué, il ne s’agit que de commentaires qui regardent les promesses et les résultats qui pointent leur nez dans la définition ou bien la lecture des résultats pour les prochains mois de l’année 2011.
Le ministre français des Finances, François Baroin, a minimisé la mauvaise performance. Disant que ce n’était pas une surprise, après un solide premier trimestre, il fallait s’attendre. En Italie, pays qui n’est aussi exposé que l’Espagne, des mesures ont été prises dans l’urgence pour taxer les plus riches, avec un train de mesures solidaires pour renflouer les caisses publiques appelées à réduire les déficits du budget de l’Etat.
En France, la réflexion continue, malgré que le président ait donné un coup d’arrêt aux vacances d’été pour son exécutif… Les échéances électorales, dans moins de 9 mois, ne font pas bouger les lignes d’imposer les grosses fortunes qui sont à la source du pouvoir de Sarkozy. Or la majorité des électeurs sont frappés par l’austérité excessive réduisant les ressources des ménages, faisant reculer et saper la tradition de la France de la protection sociale équitable. Car cette dernière est jugée trop généreuse envers les plus vulnérables économiquement.
Les analystes, qui ne relèvent pas des trusts financiers et avec indépendance, se sont précipités à vérifier les causes de cette crise devenue endémique. Puisque l’anticipation est complètement noircie de l’opacité qui empêchent la lecture de, bonnes ou sombres, perspectives. Ils s’accordent à croire que la baisse de la consommation intérieure est la source de cette stagnation. L’économie française est tributaire de cette ligne du marché locale, contrairement au voisin allemand.
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Cet article a été publié par POPULISCOOP -Scoop Populaire
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Le plan du gouvernement français s’était basé, dans ses prévisions, sur une croissance du PIB de 2,0% en 2011. Dans la même veine, elle sera suivie de 2,25% en 2012, puis 2,5% en moyenne pour 2013 et 2014. Or un récent rapport du FMI a donné une image un peu moins rose, révélant que seuls 2,1% pour 2011, 1,9% en 2012 et 2,0 pour cent pour 2013.
Les déboires, des économies capitalistes, dus principalement à la naissance d’un nouveau monde, celui des pays émergents, ont montré leur version ou facette principalement boursière. Les turbulences des marchés spéculatifs sont, croit-on, à l’origine de la crise. Or il est systémique. Dans ces économies décadentes qui parlent de la Chine comme d’un spectre inique, leur disgrâce relève de l’implacable évolution historique de l’humanité.
En demeurant dans cette vision boursière de l’économie, la France, l’Italie, l’Espagne et la Belgique ont interdit les ventes à découvert d’actions. La mesure a été prise jeudi 13 août. Cette tentative coordonnée pour rétablir la confiance dans un marché boursier basé sur les taux exorbitants des emprunts publics des pays européens, est au cœur de la crise qui se manifeste avec une spéculation anonyme qui dévalise les budgets publics incapables désormais de financer la croissance.
A la veille du rapport de la zone euro qui sera diffusé le 16 août, celui concernant la France devance celui l’Allemagne. Les résultats français s’avèrent en décrépitude comme pour tous les pays du vieux continent. La machinerie des observateurs affiliés aux banques et opérateurs financiers se sont les premiers penchés à lire qu’est ce qui s’est passé dans le contexte des turbulences boursières qui ont marqué la 1ère quinzaine du mois d’août.
La Banque centrale européenne s’est mobilisé pendant la même semaine, des rumeurs et contre-rumeur sur la bonne santé des banques européennes et la solidité de la cote française du « AAA », pour défendre d’abord l’Italie et l’Espagne. Or l’incendie, ou bien le yoyo, qu’a vécu le marché des bourses s’est allumé en France. L’hexagone a été désigné comme incapable de financer ses dettes souveraines qui sont pourtant à bon marché. Le reflet s’est manifesté sur cette grande instabilité des bourses, qu’il fallait identifiée. Et la France s’est trouvée vulnérable, car visée comme l’ensemble de son contexte européen.
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