Miauton a deux passions: révéler benoitement les bouillonnements subtils de son for intérieur dans les colonnes du Temps, organe presse de qualité dans lequel elle commet nombre de billets très énervants sur lesquels on est déjà venu ici à plusieurs reprises.
Et une deuxième passion, professionnelle semble-t-il, qui est la mesure de l’opinion.
Au travers de son auguste institut, elle vient de faire la preuve d’un regard légèrement faux à quinze jours à peine de la votation sur la LEO (le 21 août précisément).
Selon elle et ses disciples, la LEO devait être rejetée (seulement 30 % d’avis favorables) au profit de son initiative chérie Ecole 2010, qui elle bien sûr recueillait 56 % d’opinions favorables.
On a vu ce qui s’ est passé dimanche : tout le contraire de ce qui a été annoncé, et pas à 1 % près.
Dans ces conditions, ou bien son échantillon était nul, ou alors ses méthodes de calcul aussi, ou encore, mais on se gardera bien de le faire accroire, elle a pris ses désirs pour des réalités.
Bref, 24 Heures et La Télé, les heureux commanditaires de ce pensum, feraient bien de se faire rembourser.