- Le film originel "Dior J'adore" est encore trop présent, trop ancré dans notre imaginaire collectif pour se laisser embarquer dans cette nouvelle histoire.
- Ce film s'appuie sur un stéréotype de l'univers de la mode utilisé jusqu'à plus soif par la concurrence: les backstages! Quoi de plus banal aujourd'hui, à l'ère des making-of 2.0?
- Trop d'égéries tuent! Charlize Theron, Marilyn Monroe, Marlène Dietrich? Il ne suffit pas d'un line-up de stars fut ce t'il aussi impressionnant, pour créer une grande publicité: "les stars se doivent d'être au service de la marque et d'une grande idée, et non l'inverse, au risque de cannibaliser la marque" (il s'agit d'une des lois fondamentales éditées dans leur ouvrage Luxe Oblige par Jean-Noël Kapgferer et Vincent Bastien)
- Il faut maîtriser ses fondamentaux du luxe et ne pas commettre d'impair: Marilyn Monroe? Chez Dior Parfum? N'affirmait-elle pas dans une interview en 1954, qu'au "lit elle ne s'habillait que de quelques gouttes de Chanel n°5?"
- Une grande publicité doit laisser une impression, marquer les esprits: et là que retient-on finalement? Je ne sais pas...
Copie à revoir donc pour nos amis de TBWA Paris, le mythe originel "Dior J'adore" restera encore pour moi, cette vision de Charlize Theron en plein strip-tease, cette rêverie de femme sublime et libre ne laissant sur son passage qu'une odeur, une signature olfactive unique: un peu de Dior J'adore..
Curated by Thomas