Ne décelez aucune amertume dans ce questionnement.
C'est pas tellement parce que je n'ai qu'une chose de bordeaux dans mes affaires alors que c'est peu ou prou la même chose que Kate Moss (ça devient une habitude lassante).
Pas non plus pour la raison que si je n'ai rien de Bordeaux c'est que j'évite de m'enlaidir sciemment.
Et que mon inconscient se tient très bien sur le sujet, il maîtrise, regarde ailleurs, préfère m'accabler en d'autres domaines, ne me force pas la main.
Si j'émets des doutes mesurés sur cette bête de tendance, ce bordeaux qu'un oeil plus exercé saurait vous décrire finement, rubis, lie-de-vin, vermillon, aubergine, grenat, pourpre... (Mais je la décrierai tout de même, la couleur, bien que le grenat ça roule superbement en bouche, comme mot).
C'EST POUR UNE TOUTE AUTRE RAISON.
Une raison politique, car je sais ramener tous mes problèmes personnels à la politique, c'est ma grande force, ce grand saut dans la société où m'oublier, moi et mes tracas de COULEUR DE PEAU CLAIRE QUI JURE AVEC CETTE PUTAIN DE COULEUR.
Chut.
Et mes yeux, des yeux bleus, la Roll's des teintes de yeux même si ma mère dit que c'est le vert, le top, la Mercedes des teintes de yeux, le vert, je concède.
Les yeux bleus ne vont pas avec le bordeaux - j'entends par cette référence, sinon inutile et prétentieuse à mes points forts esthétiques. (Je ne fais qu'un virgule soixante mètres par ailleurs, je n'ai pas tout bon).
Preuve à l'appui.
C'est du Chanel
C'est du Dior
C'est du H&M
C'est à gerber.
Finalement, il y aura un second billet sur le versant politique de la chose, dans deux ou trois jours.
C'est-à-dire que ce post-là s'interrompt de manière très abrupte.