J'adore Laurent Blanc. Ce gardois m'a fait réver, et m'a donné parmi mes plus beaux souvenirs de jeunesse : c'est beau d'avoir 20 ans quand l'équipe de France gagne la Coupe du Monde avec un libéro gardois qui porte les couleurs de son club de Marseille.
J'étais ravi qu'il prenne la succession de ce triste Raymond Domenech. Mais là, Laurent Blanc déconne a pleins tubes.
A une question sur le match (navrant) de Samir Nasri, Laurent Blanc répond : "Je vous donne ma réponse: je ne parlerai plus individuellement des joueurs, voilà ce que vous avez gagné".
Rectifions les choses quand même : ce n'est pas la faute des journalistes si Samir Nasri s'est énervé aux propos de Laurent Blanc le critiquant. Ce n'est ni la faute des journalistes, ni du public français, si les mutins crétins revenus en sélection (Ribery, Evra...) ont, à nouveau, mis une ambiance délétère et détestable dans la maison France.
Ce n'est pas la faute des journalistes et du public français si les français ont été mauvais et suffisant contre l'Albanie. Et ce n'est pas la faute des journalistes et du public français si l'équipe de France redevient antipathique et impopulaire.
C'est un peu de la faute à Laurent Blanc, qui a rappelé un Patrice Evra, pire capitaine de l'histoire de l'Equipe de France, qui a à nouveau fait parler de lui cette semaine. Et qui a fait jouer un Samir Nasri après ses déclarations incroyables de la semaine dernière, de la part de ce joueur qui n'a jamais rien prouvé ni en équipe de France, ni dans les clubs dans lesquels il est passé (on en sait quelque chose à Marseille).
J'espère que contre la Roumanie, les Evra, Nasri, Ribery regarderont le match depuis les tribunes. Et qu'on entendra plus parler de ces joueurs là, très facilement remplaçables.
Et j'espère que Laurent Blanc redeviendra le Laurent Blanc qui a donné beaucoup d'espoir à la France du football l'été dernier...
(à lire aussi le très bon coup de gueule de Jean-Michel Larqué : "mais qui Samir Nasri ?")