L'histoire des sciences nous enseigne que les grandes dÄ‚Ĺ couvertes et inventions sont souvent involontaires. En m'interrogeant mercredi sur la légitimité du qualificatif de « plus belle place du monde » accordé à la Place Stanislas de Nancy -à mon sens prétentieux-, je ne pensais pas lancer un concours, depuis relayé par le Chafouin, de Pensées d'Outre-Politique, pour qui la plus belle place du monde est la Grand-Place d'Arras -ville connue pour avoir vu naître Maximilien de Robespierre, l'Incorruptible-, Rose Noire, d'Incandescences qui plébiscite la Grand-Place/Grotte Markt de Bruxelles, sa ville natale -et celle d'Hergé-, Lomig, d'Expression Libre, qui -pur parisianisme ?- vote pour la Place de la Concorde, et Seb, de Ca réagit, qui accorde son suffrage à Covent Garden, à Londres (ville que je trouve surestimée). Pour ma part, et bien que la sélection de photos ne rende pas bien compte -c'était en 2003, en ce temps là j'avais vingt ans, et si je contrôlais le temps, je ne contrôlais pas encore l'usage de mon tout nouvel appareil photo numérique- de la magnificence de cette place, de cette ville, de cette région, de ce pays, tous les plus beaux du monde pour moi, j'ai arrêté mon choix -après avoir hésité à retenir la Place de l'Hôtel de Ville de Prague, splendide elle aussi, tout comme la ville- sur la Piazza del Campo de Sienne, où s'élève le Campanile, du haut duquel un panorama exceptionnel sur le Chianti -et, par beau temps, d'autres coins de la Toscane- peut être admiré.
Roman Bernard