Le groupe de rebels des FARC tenterait d'extorquer des fonds auprès de grandes multinationales du pays, comme Microsoft, Nike et Toyota ainsi que plusieurs compagnies pétrolières étrangères. C'est l'information qu'a divulguée hier Juan Manuel Santos, le président colombien. Selon lui, les autorités colombiennes ont découvertes 130 lettres de menaces prêtes à être envoyées à des sociétés nationales et internationales comme la compagnie de prêt-à-porter Exito, la compagnie de bus Expreso Boliviariano, ou la chaîne de magasin Arturo Calle.
Les lettres, qui selon Santos, "allaient partir par la poste", ont été trouvé dans l'état central de Meta durant une opération militaire qui permit l'arrestation d'un commandant des FARC du bloc est. le commandant guerillero arrêté s'appelle"Brayan" et est connu par les autorités colombiennes pour racketter de nombreuses sociétés et des citoyens colombiens.
Le groupe des FARC utilise le racket depuis des décennies pour financer leurs activités guerrières contre l'état colombien. Jusqu'à maintenant, ce rackettage se concentrait sur les sociétés colombiennes basées dans le sud du pays, là où les FARC sont les plus actifs. Il semblerait que cette stratégie a évolué et touche maintenant les entreprises étrangères.
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