Nicolas Sarkozy et le Secrétaire général de l'OTAN ont annoncé la poursuite des bombardements.
Le PCF demande l'arrêt de ces opérations militaires et le retrait des forces étrangères.
Déjà, des rivalités de puissances s'affirment quant au repartage des richesses pétrolières et des marchés de reconstruction dans un pays où les frappes ont beaucoup détruit.
Les divisions issues de la guerre civile risquent de rester profondes alors que des dizaines de milliers d' armes sont restées en libre accès pour tout le monde… Les règlements de compte, les violences et les pillages témoignent d'une insécurité qui fait craindre une situation de déstabilisation à l'irakienne.
Cette conférence de Paris sur la Libye n'apporte pas de solution à la guerre civile et à l'intervention de l’OTAN. Dans cette situation préoccupante, les gouvernements dont celui de la France en première ligne, ayant fait le choix par intérêt stratégique, de l'intervention militaire et de la politique de force sont maintenant devant leur responsabilité.