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Voyez ce qu’est vent
Poussé dans les ramures dorées
Soleil irisant de douceur
Un matin de silence
*
Deux doigts pour accueillir l’aube
Pour lancer à l’horizon
Chant laconique de rêves
Sur les soupçons que le monde inspire
*
Perdu au milieu des vanités
Ame en peine
Ne sait où déposer ton fardeau
Dans cette foule bigarrée
Où chacun tire la couverture
*
Alors tu ouvres le parapluie de timidité
Te terres derrière tes fenêtres ouvertes
Fermant la porte aux courants d’air de passage
.
Une allégresse t’envahit
Porté de tendres piaillements
Aux nids qui dominent tes pensées
*
Au jardin de tes folies
Tes yeux voient ce rien qui tisse vie
Ton âme exulte à la clarté d’un soir
Tu te trouves rassasié d’un simple sourire échangé
Ton œil erre un moment
Au gré des formes que tu imagines lascives
.
De ces petits riens au bord du gouffre
Tu fabriques les cordages
Tisses la voile
.
Manosque, 23 juillet 2011
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