L’association des libéraux-conservateurs français (LCF) lancent leur site internet. Contrepoints souhaite la bienvenue à ces jeunes militants sur la toile.
En ce 1er septembre 2011, l’équipe nationale des LCF est heureuse de vous présenter le site internet de l’association.
Celui-ci comporte toutes les rubriques nécessaires pour en savoir davantage sur notre organisation et nos actions.
Fidèles à notre façon de faire de la politique, c’est-à-dire dans une optique de rassemblement afin de défendre efficacement les idées et principes qui font notre engagement, nous partageons un souhait, celui de faire de ce site internet une véritable galaxie libérale et conservatrice. C’est pour cette raison que vous avez la possibilité de profiter, dès à présent, de services uniques comme l’annuaire ou l’agenda qui se tiennent à disposition du militant engagé qu’il soit libéral-conservateur ou plus généralement de droite. Ces derniers constituent une preuve, celle de notre volonté de rassembler toutes les bonnes volontés, bien loin des clivages traditionnels et des intérêts personnels.
Concernant l’association, la réunion de lancement se déroulera à Lyon durant le mois d’octobre. D’autres informations relatives à cet évènement seront disponibles ces prochains jours. Plusieurs personnalités sont attendues et les responsables régionaux seront nommés officiellement à cette occasion.
Enfin, un travail de fond considérable a été réalisé ces derniers mois. Plusieurs associations, personnalités et partis politiques de premier plan ont déjà exprimé leurs voeux de travailler à nos côtés. Enfin, vous êtes nombreux à soutenir ce projet et nous vous en remercions.
Sachez que les Libéraux-Conservateurs Français se tiennent prêts, le combat en faveur de nos idées ne fait que commencer.
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Charte des 10 points fondamentaux des LCF :
Les « Libéraux-Conservateurs Français » vous proposent cette charte de nos valeurs fondamentales. Celle-ci vous permettra, au travers de ces 10 points, de savoir ce que les LCF défendent et ce qu’est le libéralisme-conservateur.
Nous vous invitons, si vous êtes en accord, avec au moins 8 des 10 points de cette charte, à la signer et à la diffuser le plus largement possible.
Voici les 10 points fondamentaux des LCF :
1- Un État minimal régalien, composé de la Police, la Défense, la Justice, la diplomatie et les impôts. (La voirie étant gérée par les communes et les régions) . Le reste peut être confié à la société civile, qui saura se charger, de façon plus efficace et moins couteuse des autres fonctions.
2- Favoriser la libre-concurrence. Les LCF sont favorables à la suppression de toutes les subventions accordées par l’État et les collectivités, aux entreprises et aux associations, assorti d’une forte baisse des prélèvements obligatoires et d’une désinflation importante des réglementations en vigueur qui entravent la libre-concurrence et le droit de propriété. Ce qui signifie, par conséquent, un désengagement fort de la part de l’État sur la vie économique.
3- Libérer le marché de l’emploi. Les LCF sont favorables à une vraie simplification du Code du Travail, à une simplification des réglementations administratives en vigueur pour les entreprises, à la suppression de toutes les formes de contrats aidés (qui bloquent le plus souvent l’ascenseur social) et à accorder des libertés supplémentaires de négociations contractuelles entre les entreprises, les salariés et les partenaires sociaux, notamment sur le temps de travail.
4- Réduction des dépenses publiques et du train de vie de l’État. Nous sommes favorables à la réduction du train de vie de l’État. Nous préconisons, notamment, la suppression du statut de la fonction publique (comme en Allemagne, notamment) remplacé par des contrats de droit privé et ouvrir à la concurrence tous les postes, jusque là, réservés aux hauts-fonctionnaires. Enfin, l’État doit mettre en œuvre la promotion au mérite pour ses salariés, comme dans le Privé. En outre, nous encourageons les politiques de réductions massives des dépenses publiques.
5- Vers un seul impôt, à taux unique pour tous. En effet, nous défendons un impôt, à taux unique, payable par tous les Français. Cet impôt serait prélevé sur les revenus (Flat-tax). Il remplacerait tout l’arsenal fiscal actuel. Cela aurait, donc, deux avantages : celui de la simplicité, car les contribuables ainsi que les administrations fiscales perdent moins de temps en déclarations, calculs et contrôles. Ainsi, les coûts de la gestion des recettes fiscales sont diminués. L’autre avantage est que le principe de l’impôt proportionnel est plus efficace économiquement et plus juste socialement que l’impôt progressif actuel. Cet impôt servirait, donc, à financer les activités de l’État minimal que nous avons décrit plus haut.
6- Refonte du système social français. La grande réforme fiscale que nous appelons de nos vœux aurait pour conséquence l’instauration du « salaire complet ». Il s’agit, en fait, de verser l’intégralité de leur salaire aux salariés, charges sociales comprises, en ayant déduit l’impôt unique. Ainsi, ils cotisent ensuite aux assurances de leur choix. Cette mesure serait assortie ou non d’une obligation de s’assurer. Cela permettrait la mise en place d’une vraie liberté de choix à chacun. En effet, cela permettrait la libéralisation et la mise en concurrence des assurances sociales (Assurance maladie, chômage, caisses de retraites, prévoyances…). Ce qui garantirait une saine concurrence entre les assurances privées et donc un meilleur rapport qualité/prix que le système actuel.
7- « États-Généraux » de la Démocratie et application réelle de la subsidiarité. Nous défendons la mise en place du référendum d’initiative populaire, la reconnaissance du vote blanc, mais aussi la fin du cumul des mandats et la fin des avantages, souvent exubérants, des élus. D’autre part, nous défendons l’application réelle du principe de la subsidiarité. C’est-à-dire que les décisions seraient prises à l’échelon le plus adapté et le plus proche de l’individu, de façon à permettre la résolution la plus rapide et la plus efficace des problèmes. Évidemment, cela nécessite une application stricte de la décentralisation, permettant ainsi, que les fiscalités locales soient votées à chaque niveau selon les objectifs approuvés par les citoyens. Cela nécessite, aussi, une autre vision de l’Europe. C’est le meilleur moyen d’éviter les dépenses publiques excessives et c’est aussi l’application la plus directe de la démocratie, notamment sur l’échelon local.
8- L’enseignement libéré. Nous défendons le système du « chèque-scolaire ». C’est-à-dire, qu’au lieu de subventionner directement les établissements scolaires, ce seraient les parents qui recevraient, par ce « chèque-scolaire », l’argent destiné à l’éducation de leurs enfants. Ils choisissent, ensuite, l’école à laquelle ils souhaitent donner ce chèque. La répartition des enfants dans les établissements se fait non plus, sur des critères géographiques décidés, arbitrairement, par les rectorats et le ministère, mais sur le libre choix des parents. En contrepartie, les écoles bénéficient d’une grande autonomie pour choisir leur pédagogie et mieux prendre en considération les demandes des parents.
9- Défendre les libertés, c’est aussi défendre des valeurs. Les LCF défendent les valeurs telles que la promotion de la famille institutionnelle, le respect de la laïcité et une politique de maitrise des flux migratoires. En effet, nous considérons que la liberté ne peut s’exercer pleinement, qu’en prenant en compte les éléments constitutifs de son patrimoine et de son enracinement culturel, historique et philosophique.
10- Défense du terroir, de la ruralité et des identités régionales. Les LCF défendent les libertés de chacun, assorties à l’enracinement individuel. En effet, nous considérons qu’il est crucial de défendre notre ruralité, ses traditions et ses métiers. Mais nous faisons aussi la promotion de notre identité qui est triple (régionale, nationale et occidentale). Par conséquent, nous soutenons ces trois composantes de notre identité et de nos racines. Ce qui se traduit, également, par un engagement en faveur de nos alliés occidentaux (États-Unis, Israël, Corée du Sud…).
Stéphane Devaux, Président des LCF.